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Frère Niccolo Giovanni de Venise est un humble moine qui eut la rare bonne fortune de tomber en un lieu menant à un fragment du Livre de Nod. Un fragment censé être plus ancien que tous ceux connus jusqu'alors… Mais dans un monastère reculé, Niccolo trouva bien plus qu'il n'aurait espéré : des Manuscrits qui pourraient se révéler avoir été dissimulé par Caïn lui-même. Mais prenez garde, ce qui est écrit dans ces pages est tout aussi terrifiant que ce qui n'y est pas !!!
Les ombres chuchotent à nouveau.
Elles m'ont suivi jusqu'ici, semble t'il. Même ici !
Qui aurait pu imaginer que cette minuscule cellule de moine
ne serait pas inhospitalière pour de telles créatures, mais non !
Je ne comprends pas les mots, mais je parviens à saisir le rythme du langage aujourd'hui mort,
des accents qui n'ont pas été entendus depuis des millénaires…
Je sais que si je me retourne soudainement pour tenter de voir qui est à l'origine de ce discours,
il n'y aura rien derrière moi. Rien seulement des ombres. Ainsi cela a été à chaque fois que j'ai essayé.
Qui sont mes tourmenteurs, ils se cachent bien, ils m'observent pendant que j'empile les parchemins,
maintenant enveloppés de toile huilée pour le voyage.
Ma main tremble sachant la valeur de ce qu'ils contiennent…
Il me semble que les chuchotements sont plus forts alors que je fais cela, et plus agités aussi.
Redouter ces voix, fragiles comme le vieux parchemin, ces menaces des ombres.
Me suivront-elles quand j'aurais quitté cet endroit, et si c'est le cas, d'autres les percevront-ils ?
Ou bien est seulement moi qui les perçois, seulement moi qui sens le froid de leur présence,
seulement moi qui examine l'obscurité ambiante
et tremble à la pensée de ce que les créatures antiques pourraient faire ?
Assez, assez ! Ce n'est plus là le rapport d'un disciple, mais les délires d'un fou.
Est-ce que je suis devenu insensible durant les récentes nuits, que j'ai oublié toute ma formation ?
Pardonnez les imperfections de votre domestique fidèle, mon oncle et sire,
et acceptez ce récit de ma récente découverte…
J'ai transcrit les notes les plus importantes de mes mémoires pour vos yeux.
Jugez par vous-même la valeur de ce que j'ai trouvé, et sa signification pour les futures générations.
En l'an de notre seigneur 1197, je reste à jamais votre fidèle domestique,
Niccolo.
2 août :
Aujourd'hui, j'ai entendu des rumeurs concernant des fragments perdus du mythique Livre de Nod,
on prétend qu'ils seraient plus complets que tous ceux répertoriés par les noddistes jusqu'à présent.
Cette rumeur provient d'un Nosferatu qui a élu domicile dans les ruines d'un palais antique,
maintenant enseveli sous la poussière de mille années.
Là, où les rois Pagan ont par le passé reçu les paroles de leurs Dieux, parmi les vestiges d'un empire tombé;
je l'ai échangée contre des nouvelles des terres lointaines, contre des rumeurs sombres d'une richesse antique.
Les fragments sont dans un monastère m'a t'il dit, dans le Nord lointain, un endroit tenu secret où le soleil est rare.
Là-bas dans les profondeurs, sous la garde jalouse d'un homme, qui les protègent des investigations,
seuls des pèlerins dont les motifs sont dignes, sont autorisés à les voir.
C'est pour cela qu'il a semblé intéressé par la valeur d'une goule,
connaissant toutes les langues antiques et faisant preuve d'assez de diplomatie
pour retarder le moment de l'action jusqu'au lever du soleil, rendant la fuite possible.
Je prends son histoire comme toutes les histoires contées par les Nosferatus, c'est à dire avec un peu de scepticisme.
Les informations qu'ils donnent gratuitement sont de ce fait : suspectes.
Néanmoins, il me semble que même s'il n'y a qu'une parcelle de vérité dans cette histoire,
les Noddistes que je sers souhaiteront sûrement qu'elle soit vérifiée…
Ainsi c'est après cette évidente conclusion que je pris la direction du nord dès le lendemain,
suivant l'itinéraire commercial autrefois dirigé par les Assyriens,
et j'espère que mon seigneur et maître conviendra que ce détour est justifié.
On ne peut pas laisser une piste comme celle-ci inexplorée…
14 août :
Seulement 3 jours à Tabriz, et déjà j'ai entendu les mêmes rumeurs.
Un noddiste Brujah m'a conté l'histoire d'explorateurs qui sont partis à la recherche des fragments perdus.
Certains semble-t-il, partis dans les montagnes du Nord ne sont tout simplement jamais revenus.
D'autres seraient revenus de leur voyage dans un état confus, sans souvenirs clairs de leur voyage.
Lui-même n'est pas certain que les fragments existent, mais il estime que
seul le plus puissant des Caïnites pourrait aller à sa recherche,
car les protections clairement magiques des Fragments accableraient n'importe quel autre explorateur…
Je ne suis pas aussi certain de cela, mais je ne le lui ai pas dit.
Vous m'avez enseigne mon bien aimé oncle, à ne jamais contredire les caïnites,
et j'ai appris lors de mes récents voyages, qu'il est doublement dangereux de le tenter avec un membre du clan Brujah.
Au lieu de cela, je lui ai transcrit une copie de l'Ode à Carthage de Laërte pour le remercier de son aide,
et tandis qu'il lisait le vers antique et que des larmes de sang perlaient à ses yeux, j'ai pris congé.
Au matin, j'achetais du ravitaillement frais et me dirigeais vers les montagnes du Nord.
Parfois une goule peut aller en des endroits où ses maîtres ne peuvent pas…
15 septembre :
Cette terre n'est pas hospitalière, ni pour les mortels, ni pour les caïnites.
A deux reprises déjà, j'ai dû m'écarter de ma route pour obtenir la vitæ nécessaire à mon existence "immortelle".
La semaine qui vient de passer m'a coûté plusieurs nuits de services pour cette faveur,
nuits que j'ai passé dans la chambre forte poussiéreuse du refuge d'un Ventrue,
répertoriant sa collection de parchemins mités.
Cependant cette tâche ingrate s'est avéré être une bénédiction en fin de compte.
Enterré dans une pile de manuscrits depuis longtemps oubliés,
j'ai trouvé les notes d'un Ventrue qui a lui-même par le passé cherché les fragments,
dans un lieu qu'il a appelé : Le monastère des Ombres.
Il parle d'un village dans les montagnes, près de la passe de Nishaz, où la trace du monastère pourrait être recherchée.
J'ai pris ses notes avec moi, car je suis certain ainsi qu'elles seraient préservées pour l'éternité,
au lieu d'être perdues dans cet endroit isolé.
Demain, je me dirigerai vers le nord, une fois de plus, les précieuses notes repliées dans ma poche.
Dans les montagnes, je chercherai un chemin que le Ventrue qualifie ainsi :
"L'étroit sentier qui convient mieux aux chèvres qu'aux hommes"
Hélas, la route de la connaissance n'est jamais ordonnée et pavée.
Mon hôte m'a offert un flacon supplémentaire de sa vitæ, pour me nourrir si le voyage s'avérait plus long que prévu.
Bien que je sois peu disposé à m'en servir, je crains d'en avoir besoin…
18 septembre :
Je suis arrivé au village aujourd'hui. Ce n'est pas plus qu'un ensemble de huttes.
Il y a une grande bâtisse faite de bois et de pierre où j'ai pu acheter de la bière
et échapper pour un moment au vent de la montagne.
J'étais reconnaissant pour cet abri et pour la bière aussi mauvaise soit-elle.
Cependant après avoir tenté habilement par des questions astucieuses de manœuvrer les villageois,
je ne suis pas parvenu à obtenir d'informations supplémentaires sur l'objet de ma recherche,
ni même aucun signe qu'ils en aient jamais entendu parler.
Fatigué et désappointé, j'ai payé ma note pour l'usage d'une rugueuse botte de paille,
et je commençais à me demander si je n'étais pas venu là pour rien.
J'étais épuisé, et je me suis endormi avant même que la vermine de cette paille humide ait réalisé que j'étais là…
Mais mon sommeil n'a pas duré longtemps. Peu après minuit, je me suis réveillé soudainement,
comme cela arrive à tout homme quand dans son sommeil un danger l'alerte.
Le souffle ténu, je suis resté silencieux dans l'obscurité à tenter de localiser la cause ma vigilance soudaine.
Ce pourrait-il que ces pauvres paysans aient forgé l'idée de m'assaillir dans la nuit ?
Ce ne serait pas surprenant bien que j'en vaille à peine l'effort.
Je doutais que les quelques textes que je portais puissent avoir la moindre valeur à leurs yeux,
et je n'avais qu'assez peu de pièces.
Je me suis rendu compte assez lentement que ce n'était pas un humain rampant, mais quelque chose de bien plus sinistre.
Un froid étrange léchait mes tempes,
comme si une chose froide et incorporelle s'était introduite en moi pour goûter ma chair.
J'ai senti croître en moi la terreur, une terreur irrationnelle, purement instinctive,
celle que doit éprouver la souris quand l'ombre des ailes d'un faucon passe soudainement au-dessus d'elle.
Pourtant à la différence d'une souris, je n'ai ni fui, ni crié, ni pleuré pour obtenir de l'aide,
bien que ma terreur m'ait indiquée qu'en ne fuyant pas je serais certainement dévoré.
Votre famille n'est pas une lignée faible ou sensible, mon oncle,
et je ne pouvais faire moins même face à cette terreur ancestrale.
De quel droit suis-je parti à la recherche de la sagesse des anciens,
si ce n'est attiré par le parfum du mystère qui m'a amené en cet endroit ?
Pour cette raison, j'ai attendu tremblant et silencieux dans l'obscurité,
souhaitant découvrir le nom de la présence qui était dans cette chambre, malgré la crainte de dévoiler sa nature.
Le froid est passé en moi à nouveau et je pouvais sentir les poils de mon cou se hérisser;
pourtant je me forçais à rester impassible.
Si j'étendais mes sens à l'extrême, il me semblait presque voir l'obscurité se coagulant en une ombre encore plus grande,
c'était de ceci que semblait émaner le froid.
Qui êtes vous ? Chuchotais-je enfin. Qu'êtes-vous ?
La chose n'a pas daigné me répondre, mais elle a semblé se rapprocher de moi,
et un tentacule de ténèbres caressant mon visage, balayant mon menton comme les ailes d'un insecte,
avant de venir se poser sur mon coffre.
Et alors la présence s'en est allée. Aussi soudainement qu'elle était venue, comme si elle n'avait jamais existé.
Je m'étendis pétrifié durant ce qui m'a semblé une éternité,
ma main cherchant en tremblant pour voir ce qui était à présent posé sur mon coffre.
Je m'attendais à demi à ce qu'il s'envole alors que je le saisissais mais non,
et c'est alors que j'ai réalisé que ce n'était qu'un morceau de parchemin.
Le contact d'une chose aussi futile m'a ramené à la réalité et je me suis redressé, cherchant mon silex.
Cela m'a pris un moment avant de parvenir à créer de la lumière, mes mains tremblant encore,
mais une fois la lampe allumée, tenant le papier près de la lueur de sorte que je puisse l'étudier.
C'était une carte, dessinée à la hâte.
Après que je l'ai eu étudiée un certain temps, je suis parvenu à identifier la passe de Nishaz
et même le village où je me trouvais.
Et au nord de celui-ci, il y avait un chemin tracé en encre brun fané, avec des virages et des bornes limites indiquées,
et au-delà de ceci, une expression simple, dans une langue si vieille que personne en ce village n'aurait pu la lire.
Peu dans ce monde d'ailleurs sont ceux capables de les lire,
économisez ces disciples qui se sont spécialisés dans les langues antiques.
Les disciples caïnites en particulier. C'était écrit dans cette langue que nous appelons Enochéen.
La première langue parlée par les hommes. Et il était écrit : Monastère des Ombres. Mon chemin était choisi.
22 septembre :
Cela m'a pris 4 jours pour atteindre cet endroit appelé, le monastère des ombres.
Dès que je l'ai vu, j'ai su la raison du choix de ce nom, il ne pouvait s'appeler autrement.
Placé au fond d'une étroite vallée, flanquée de falaises de granit
si hautes et si raides que même une chèvre ne saurait comment y descendre sans risque,
la vallée fut enveloppée de la lumière du soleil pendant un bref instant durant l'heure de midi,
puis elle est retombée dans l'ombre, et la nuit tombait tellement rapidement
que l'on ne pourrait descendre jusqu'au portes du monastère sans trébucher dans l'obscurité totale.
Comment descendre me suis-je demandé, étudiant l'endroit depuis les hauteurs, les mains bien au chaud dans mon manteau.
Je me demandais quel genre de créatures aurait pu prendre asile en un tel lieu,
si ce n'est tout naturellement que le monastère fut la demeure de Caïnites,
voire qu'il ait été créé par ces derniers dès le début…
Il m'a fallu une bonne partie de la journée pour descendre par un chemin traître et tortueux.
Et j'ai été accueilli tout naturellement à la porte, il était impossible de s'approcher durant la journée sans être vu,
et ainsi un moine était là pour me saluer.
Il a incliné la tête en silence après que j'ai donné mon nom, et n'a pas semblé surpris quand je demandais asile.
Naturellement, pouvait-il y avoir une autre raison pour qu'un voyageur entre dans cette région désolée ?
J'ai marché à ses côtés, croisant d'autres moines silencieux
qui sont retournés à leurs occupations dans les halls de pierre froide après nous avoir observé l'un et l'autre.
Je ne pouvais dire à la seule observation de leur teint, s'il s'agissait d'un groupe de caïnites ou non,
car les lampes primitives en pierre, projetaient uniformément une lueur jaunâtre sur l'ensemble.
En vérité, je ne serais pas surpris qu'un tel endroit héberge plus d'un être du sang de Caïn.
Ils pourraient, loin de toute civilisation, régner comme on le dit des anciens par le passé.
Demain je demanderais la permission d'aller dans leur bibliothèque.
23 septembre :
Il y avait de la viande au petit-déjeuner, servi directement après le service des louanges.
Apparemment, il est plus facile de trouver un troupeau de bêtes dans ces montagnes escarpées
que d'essayer de faire pousser quelque chose dans les ombres.
Naturellement, cela ne m'échappe pas qu'un tel régime sert bien également à améliorer la force d'un troupeau humain.
C'est donc bien l'asile parfait et je n'ai aucun doute sur le fait que ce monastère ait pour maître un puissant ancien…
Après le petit déjeuner, on m'a appelé pour rencontrer le père abbé du monastère.
C'était un homme des plus aimable, et il semblait heureux d'avoir un voyageur érudit comme invité.
Je n'ai pas eu l'impression qu'il soit au courant de la carte qui m'avait été remise,
ni qu'il ait prévu de quelque façon mon arrivée en ces lieux.
Ainsi s'il servait un seigneur Caïnite, son maître était de toute évidence de ceux qui ont choisi de rester dans l'ombre.
Finalement, j'ai décidé de tenter ma chance et lui aie demandé : qui est Monachus ici ???
Tentant le diable comme disent certains. Nous sommes tous Moines m'a t'il répondu. Naturellement, c'était vrai…
Le titre utilisé par le seigneur Caïnite d'un monastère (Monachus) signifie simplement " Moine ", au sens littéral.
Pourtant j'ai compris que par ma question, j'avais fait connaître ma propre condition
et que le père abbé ait compris ou non, il serait l'outil par lequel
j'avais rendu la salutation appropriée au maître de ce royaume ombré.
Le père abbé m'a conduit à la bibliothèque lui-même,
et en dépit de ses efforts pour maintenir une apparence humble,
sa fierté pour la collection réunit en ses murs était évidente.
Et il ne pouvait en être qu'ainsi car en ces lieux il y avait telle quantité d'ouvrages
que même la mythique Alexandrie en aurait été envieuse…
Pendant quelques instants, je n'ai su que regarder, la masse de livres, de rouleaux et même de tablettes gravées,
absorbant cette richesse de fine connaissance qui m'entourait.
Soudain je me rappelais la raison de ma présence en ces lieux et ma réflexion prit un autre sens.
En vérité, s'il est une joie, un ravissement de visiter une si vaste bibliothèque en d'autres circonstances,
c'était assez intimidant quand on cherche qu'un seul volume…
Je n'ai pas osé demander directement l'objet de ma recherche,
mais j'ai montré un tel intérêt pour la collection que vint un moment où le bibliothécaire devint flatté de me servir,
et il m'a montré l'endroit où était stocké les matériaux les plus anciens.
Des fragments de manuscrits si fragiles que la plus légère brise aurait pu les endommager,
des tablettes d'argiles gravées de symboles oubliés depuis bien longtemps…
Il m'a observé quelques temps afin de voir si je savais manipuler de tels trésors, puis il me laissa à sa recherche.
Dieu du ciel si seulement j'avais pu transporter cette collection tout entière chez nous !
En dépit des nombreuses heures passées là avant que la nuit n'ait endormi le monastère,
je ne trouvais aucune trace de l'objet de ma recherche, ni aucun indice de l'endroit où le rechercher.
Avais-je bien tout examiné ? Les gemmes les plus précieuses ne naissent pas en un instant
et cette recherche prendrait du temps, et demanderait de la persévérance.
24 septembre :
Une autre journée entière de recherche. J'ai trouvé des trésors hors de prix ici, mais pas celui que je recherche.
25 septembre :
J'ai fouillé tous les fragments anciens, et je cherche dans les livres plus récents à présent.
Bien entendu, il y a une possibilité que les fragments ne soit pas conservé dans la bibliothèque,
mais comment procéder sans en être certain ?
Au moins la collection est très bien classée, il y a des rayons que je peux éluder complètement,
car ils sont peu susceptibles d'accueillir l'objet de ma recherche.
26 septembre :
J'ai osé laisser percevoir aujourd'hui une part de ma véritable quête,
pour tenter d'apercevoir la moindre étincelle de compréhension dans les yeux du bibliothécaire. Il n'a pas réagit.
Demain je ferais de même avec les autres archivistes pour voir s'ils mordent à l'hameçon.
27 septembre :
Aucun d'entre eux n'a connaissance des fragments que je recherche, c'est certain.
En attendant, une autre nuit improductive, il me faudra peut-être chercher le maître Caïnite de cet endroit,
et c'est une voie périlleuse. Je pense pouvoir me présenter assez bien pour qu'il ne me tue pas de suite,
bien que je puisse lui plaire assez pour qu'il m'impose sa volonté.
A nier les élans qui transportent mon sang, je risque de mourir dans un tel endroit.
Il y a simplement beaucoup de connaissances dans cette bibliothèque mais celle que je recherche.
Je prie pour ne pas finir prisonnier de ces murs.
28 septembre :
Dieu du ciel !!! Je l'ai trouvé. Ou peut-être, plus terrifiant… Plus précisément… Il m'a trouvé.
Je puis à peine écrire tant ma main tremble.
Jamais durant toutes ces années, je ne l'avais vu ou n'avais pu oser rêver qu'il existe !
De l'avoir touché, la pure connaissance me traversant…
Du calme, Calmement, le transcrire correctement, commencer par le commencement :
J'ai décider de visiter la bibliothèque tard dans la nuit, quand les moines sont tous endormis.
J'estimais avec certitude que le livre que je recherchais ne pouvait être sur aucune de ces étagères
où un simple moine aurait pu le découvrir par hasard,
mais qu'il devait être caché en quelques lieux plus profondément dissimulé…
Logiquement, je décidais de commencer ma recherche par les endroits les plus sombres de la bibliothèque. Après tout…
Je ne pensais pas avoir un jour à fouiller un monastère sans autorisation,
mais si c'était nécessaire pour trouver les fragments, ainsi soit-il !
Je n'étais pas allé aussi loin pour abandonner à présent.
Mon plan n'était pas aussi simple qu'il m'avait semblé au prime abord.
A la différence de moines normaux qui se retirent avec le soleil,
les habitants de cet endroit accoutumés à travailler dans la pénombre,
étaient ainsi libre de travailler bien plus avant dans la soirée.
D'heure en heure je surveillais la bibliothèque pour voir si enfin elle était abandonnée,
mais ce ne fut que vers la 10ème heure que je fus satisfait de mon attente.
Le monastère était silencieux de part en part,
seul murmurait le souffle de la nuit dans les grands halls aérés du rez de chaussée
et par instant, le cri du hibou triomphant dans la nuit…
Tout était parfait pour mes explorations. J'ai glissé silencieusement vers la vaste bibliothèque,
fermant la lourde porte derrière moi de sorte que la lueur de ma bougie ne me trahisse pas…
Je connais beaucoup de goule pour qui une si faible lumière ne pourrait suffire à leur recherche
mais ma vue est aussi fidèle que la votre mon oncle, et une simple flamme est nécessaire.
J'ai commencé mes recherches, vidant une étagère puis l'autre, cherchant un interrupteur secret,
mesurant les divisions entre les murs, tapotant les murs pour trouver une espace vide…
La tâche était immense mais je suis patient et je sais pouvoir donner autant de nuit que nécessaire
pour parvenir à l'objet des mes recherches.
Dieu veuille que cela soit bien caché quelque part ici. Minuit est passé, puis heure après heure.
Mes muscles commençaient à me faire mal, contraints par ces espaces étroits,
je ne pouvais me permettre de gaspiller la puissante vitæ pour soulager mes maux,
aussi je les laissaient me rappeler mes efforts…
Finalement, en soupirant, j'ai posé ma bougie sur l'une des lourdes table de chêne au centre de la salle
et je me suis accordé un bref instant de détente. Il m'avait semblé progresser assez rapidement
mais regardant à présent le travail accompli,
je compris qu'il me faudrait bien des nuits pour parvenir au bout de ma peine.
J'étais bien heureux que le sieur Ventrue m'ait confié de sa Vitae car j'en aurais certainement besoin…
Il n'y a rien de plus frustrant que de laisser une tâche inachevée
et rien de plus dangereux que de poursuivre cette tâche jusqu'au bout de ses forces.
Ainsi, un certain nombre de mes camarades, obnubilés par leur recherche
en ont oublié l'observation étroite de la mort sur leur nuque pour la rejoindre finalement.
Peut-être en fin de compte est ce là qu'ils ont tiré le meilleur partie du sang qui leur ait offert,
aimant la mort plus qu'il ne la craignait…
J'ai tourné la bougie après ces instants, dans l'idée de la saisir pour reprendre ma tâche.
Mais je me suis arrêté et main s'est immobilisé à mi-chemin,
mon regard se focalisant sur le vacillement de la flamme qui obliquait, sensible à quelque souffle invisible.
Ici ??? J'ai regardé autour de moi, et nulle fenêtre ne perçait les murs de cette vaste salle,
la porte était toujours close. Une brise errante ne pouvait être responsable de ce que j'observais.
J'ai saisi la bougie et j'ai utilisé sa flamme comme une boussole pour suivre le fil de ce souffle errant.
Cela m'a mené dans une petite alcôve, où les étagères étaient surchargées de rouleaux de parchemins.
Le souffle semblait provenir de l'arrière de cette étagère.
Tremblant d'émotion, j'ai posé la bougie et j'ai commencé à vider les étagères,
et j'ai su que derrière ces rouleaux se trouvait une ouverture dissimulée.
Pourtant c'est avec d'infimes précautions que j'enlevais les parchemins, l'un après l'autre…
Ce serait un crime que d'endommager ces chefs d'œuvre sous prétexte d'en trouver un bien plus important encore.
Enfin les étagères vidées me faisaient face. J'ai approché la bougie,
observant une petite fente d'où semblait naître la brise.
Mon cœur commençait à s'emballer pendant que j'examinais les étagères, et oui !
L'étagère s'est détachée tout simplement du mur.
Je me suis glissé contre le mur, serré entre l'étagère et les murs étroits de l'alcôve,
tirant, poussant, cherchant une ouverture.
C'est alors que le pan de mur s'est déplacé comme une porte que je poussais au fur et à mesure…
Une rafale d'air frais a salué mon visage, un frais et propre échantillon de mystère.
J'ai avancé la bougie et sa lumière a illuminé un espace qui débutait comme une simple caverne,
cependant de nombreuses marques montrait que les murs avaient été lissés pour un usage humain.
Sur les bas côtés, j'ai vu plusieurs crevasses horizontales d'où certainement la brise provenait…
Mais ceci ne retint pas mon attention plus longtemps, car au centre de la salle,
il y avait une table taillée dans la pierre grise et sur celle-ci le livre enveloppé de cuir reposait…
J'ai senti mon cœur bondir, et il m'a semblé ne plus pouvoir respirer.
Alors je me suis forcé à avancer, un pas après l'autre, et finalement la main tremblante, je l'ai atteint et l'ai touché.
Le cuir était bien ce qu'il m'avait semblé être.
J'ai senti avec netteté le nombre de peau humaine qu'il avait fallu pour concevoir cet ouvrage.
Un souffle glacial me frôla, différent du souffle qui m'avait amené là, je me retournais vivement mais personne…
Pourtant le sentiment d'être observé persistait,
et j'ai senti les poils de ma nuque se hérisser pendant que je me tournais à nouveau vers le livre.
Lentement, soigneusement je l'ai ouvert.
Ce n'était pas un livre à proprement parlé, mais une sorte de chemise,
avec les pages molles de peau translucides séparant les papiers stockés à l'intérieur.
J'ai saisi le premier pour voir ce qui était écrit dans ces pages, et j'ai trouvé une écriture simple,
dans un dialecte du Chaldéen, plus ancien que tous ceux que j'avais pu voir auparavant.
Ils y avaient également des notes écrites en langages antiques également.
J'ai comptabilisé 5 langues au total, la plus récente étant le latin impérial.
J'ai alors commencé à lire ce qui m'étais transmis, et le reste du monde a cessé d'exister.
Comment pourrais-je décrire cet instant, alors que pour la première fois je réalisais l'importance de ce que je lisais ?
Etait ce le premier vers d'ouverture qui expliquait clairement par son style narratif ?
Etait ce bien l'histoire de Caïn, l'aîné des enfants d'Adam, l'aîné de Dieu, fait en son image ?
Ou bien était ce les notes entourant le texte, ajoutées par les érudits venus ici avant moi ?
Ou était ce, cette première ligne laissant entendre l'auteur véritable de ce manuscrit,
le premier choc passé que ce fragment du livre de Nod miraculeusement préservé,
pourrait avoir été écrit par Caïn lui-même ?
J'ai trouvé un endroit où la formation rocheuse me permis de m'asseoir, et j'y ai apporté le livre,
et là j'ai commencé à lire. Mes mains tremblaient alors que je touchais ces pages d'une telle richesse.
Il s'agissait d'un chapitre entier, intact, du livre de Nod.
Vers après vers, aussi précis qu'à l'origine, rien ne manquait, rien d'endommagé, rien d'illisible.
En vérité, j'avais cherché cet ouvrage en venant ici,
mais en mon for intérieur, j'avais pensé que la rumeur d'un livre entier avait été inspirée par quelques pages complètes.
En soi, cela aurait déjà été inestimable. Mais ceci !!!
Je l'ai étudié pendant des heures. J'ai parcouru de mes doigts les fragiles pages à plusieurs reprises,
comme si comme dans un rêve ou un mirage, elles pouvaient disparaître si je cessais de les toucher.
Et j'ai lu, Oh mon Dieu, j'ai lu !!!
L'histoire d'Eden vu par les yeux mêmes de Caïn,
pas un simple rapport de fait mais la fidélité d'un témoin direct des événements.
Et tout ces mots étaient annotés par les érudits passés avant moi,
parfois des remarques bien fondées, parfois si insignifiantes que c'en était presque un affront à la majesté du texte.
Qui d'autre que de puissants anciens aurait osé apposé leur plume sur un document aussi sacré ?
J'ai eu l'envie fantaisiste d'ajouter mes propres notes, mais j'oubliais aussitôt.
Une telle arrogance de la part d'une goule ne serait certainement pas tolérée.
J'entendis au loin la cloche annonçant le lever du soleil et la reprise des activités du monastère.
Pendant un instant, j'ai fermé les yeux en tremblant peu disposé à m'éloigner du livre.
Enfin les mains tremblantes, je me suis forcé à le refermer et à le remettre en place.
La salle n'avait pas eu de visiteurs depuis des lustres mais je ne pouvais pas prendre de risques.
Après un dernier regard en arrière, j'ai refermé l'ouverture et remis rapidement l'alcôve en ordre.
La flamme de la bougie était droite quand ce fut fait car j'avais complètement refermé l'ouverture.
Je pensais soudain que si mon prédécesseur en avait fait autant, j'aurais pu chercher en vain.
Là. C'est l'histoire entière.
Je ne puis manger ou dormir à présent, seulement attendre, attendre que les heures du jour passe.
Seule la nuit import dorénavant. Seulement la Nuit… Et le livre !!!
29 septembre :
Je n'y suis retourné peu avant minuit pour trouver la bibliothèque vide, cette fois,
il m'a fallu pas moins de vingt minutes pour dégager le chemin de la salle secrète.
Elle était telle que je l'avais laissé, je soupirais de soulagement de la voir ainsi.
Dans mes élucubrations nocturnes, j'avais imaginé le maître de ces lieux découvrant ma transgression
et mettant son livre en sécurité et sous clef… Mais non, il était toujours là, tel que je l'avais laissé.
Cette fois j'étais venu avec ce qu'il fallait pour travailler.
Un paquet de feuilles de vélin des plus fines, une bouteille d'encre noire et une plume.
J'avais dans l'intention de copier tout ce que je pourrais,
afin de vous apporter, mon Oncle et à ceux de votre sang, la richesse de cette connaissance.
En d'autres lieux et d'autres temps, j'aurais pu essayer de voler les pages originales,
mais ici ce n'était pas concevable.
Je pensais en mon for intérieur que si je cachais ne serait-ce qu'un fragment du Livre parmi mes affaires,
je ne ferais pas 5 pas au-delà des portes avant que le maître de ces lieux ne sache ce que j'avais fait,
et ma punition rendrait certainement les tourments du Christ sur la croix bien léger en comparaison.
Ainsi j'ai commencé à transcrire l'antique document, avec autant de minutie que je pouvais,
pour que vous, mon Maître, puissiez l'étudier.
Après mûres réflexions, j'avais décidé de réaliser deux copies :
d'abord, une reproduction exacte de l'original, y compris les tâches d'encre et les fautes d'orthographe…
L'autre, une traduction en langue moderne du texte et de toutes ses notes.
Si l'authentique a plus de valeur pour la postérité, je dois confesser que la seconde est plus chère à mon cœur,
car j'ai travaillé dur pour saisir la subtilité des notes.
Voici le bannissement d'Eden, en adéquation avec la version biblique.
Voici la dernière conversation entre Abel et Caïn, évoquée dans la Bible mais jamais décrit.
Voici l'aveuglement d'Adam, la fierté de son créateur, et le défit de Caïn dans toute sa gloire.
Et l'entourant, les notes de 5 érudits distincts,
faisant des commentaires sur le texte lui-même mais également sur les avis de chacun.
Par leur utilisation des langages, j'ai su qu'il étaient des érudits véritablement anciens et non actuel,
car ils usaient de langues antiques, mortes comme d'une langue vivante, habituelle…
Il était évident que certains d'entre eux étaient revenus autrefois pour faire des ajouts de nouvelles notes.
Peut-être… Peut-être l'un ou plusieurs d'entre eux est resté ici. Cette pensée m'a refroidi.
Il m'a semblé alors sentir une présence dans la pièce, quelqu'un était caché dans l'ombre m'observant.
Illuminant autour de moi en tremblant avec la bougie, je n'ai découvert pourtant que la roche tout autour de moi.
Etait-ce juste la pensée des anciens qui m'angoissaient ainsi, ou la pensée qu'ils pourraient m'observer ?
Je n'ai pas eu besoin d'un fragment du livre de Nod,
pour savoir que les faims et les motivations anciennes des Caïnites sont incompréhensible à l'homme moderne,
et encore moins à une simple goule.
A la vérité, j'étais soulagé de quitter ces lieux à l'aube naissante,
car bien que je n'ai pas terminé, mes mains tremblaient encore, et davantage d'efforts auraient été gaspillage.
Cependant, j'ai senti dans les ombres, cette présence anonyme et invisible me suivant.
Un moine ? ou bien pire encore ? Me déchirerait-il dans mon sommeil pour avoir osé copier son trésor le plus précieux ?
J'écris ceci maintenant avant de dormir. Si rien n'est ensuite ajouté à mon journal,
vous saurez que les créatures qui résident ici ont peu de complaisance
pour ceux qui copient leur trésor pour l'apporter au monde extérieur…
30 septembre :
Je suis observé, c'est évident.
Pourtant malgré la poussière sur le sol de la salle, les seules empreintes visibles sont les miennes.
Cependant je suis observé, je le sens en mon for intérieur.
Je puis sentir ce picotement sur ma nuque qui annonce un danger.
Pourrais-je m'arrêter à ce stade, comme beaucoup auraient fui, heureux de ce qu'il avaient déjà vu ?
Je suis arrivé ce soir comme le précédent, et un instant, focalisé sur mon travail,
l'anticipation de terminer la transcription, je n'ai pas remarqué le changement.
Il y avait deux livres cette fois.
Deux !!!
Je suis resté à regarder la table un instant,
puis la main tremblante, je me suis approché et j'ai ouvert le second volume.
Identique au premier dans la forme, mais différent par le contenu.
C'était l'histoire de Lilith, de Caïn s'éveillant aux pouvoirs de la nuit.
Et bien plus encore, c'était l'histoire d'une conquête,
de Caïn en colère désavouant Dieu, et réclamant les pouvoirs de la Mère des Ténèbres, devenant ainsi son rival.
J'ai vu beaucoup de fragments du livre de Nod durant ma vie.
Aucun ne condamnait dieu en des termes aussi durs que celui-ci.
Aucun ne dépeignait Caïn comme un tel prédateur même durant les premières nuits de son exil.
Aucun ne m'a convaincu auparavant que Caïn puisse en être l'auteur,
bien que beaucoup soient écrit dans ce même style.
Je me demande si je pourrais tout voir. Je copie donc, sachant que quelqu'un m'observe.
2 octobre :
Un troisième volume est apparu. Combien en existe t'il ? Se pourrait-il qu'il soit réellement complet ?
Est ce que l'on me permettra de tout copier ?
J'ai lu cette nuit les malédictions des Anges et j'ai compris pour la première fois toute la portée du Défi de Caïn.
Je n'essayerai pas de le résumer car ma faible prose n'est rien comparé à l'original.
Il me semble que j'entends des chuchotements à présent, provenant des ombres,
et parfois si je me concentre pour écouter, il me semble entendre mon nom, le nom de lieux que j'ai visité,
ou ceux des maîtres pour qui j'effectue ce travail de copie.
Comme si alors que je lisais leur livre, ils lisaient mon âme en échange.
Est ce que ce sont les pouvoirs Nosferatu qui me préviennent de ces êtres qui gardent le Livre ?
Et si c'est le cas, m'ont ils jugé digne de poursuivre, ou le jugement viendra plus tard ?
Et si je ne suis pas digne, que se passera t'il ?
4 octobre :
Si les trois premiers volumes étaient enivrants à lire, le quatrième l'est bien plus encore.
Il s'agit de l'histoire d'Enoch et des événements conduisant au déluge.
Pourtant ce n'est pas l'histoire qui m'affecte tant, mais le ton, le choix des mots et leur implication.
Dans ce quatrième tome, il est clair que Caïn se considère comme un Dieu pour ses infants,
déclarant qu'il est aussi puissant que Dieu lui-même et qu'il peut donc décider de leur Destin.
Est ce la vérité ou une illusion née de sa solitude ?
Ainsi j'apprends son choix de se nourrir de sang humain, un autre défi lancé à la face de Dieu,
j'en tremble, car ce n'est pas moins qu'une déclaration de guerre adressée au tout-puissant.
Il me paraît évident que les érudits se connaissent l'un l'autre, par de subtiles références au clan des autres.
Je suis parvenu à identifier l'un deux, un Tzimisce érudit biblique, un Zakariah de l'est renommé.
Si tout va bien, il y aura bien plus d'indices encore.
7 octobre :
Le cinquième volume est plus petit, seulement quatre vers et leurs commentaires.
L'écriture autoritaire n'est pas celle de Caïn, mais celle de son infant.
Il s'agit du déluge et de ce qui est arrivé à ceux qui ont survécu. Il explique beaucoup de choses qui m'effraient.
Cela ne présage rien de bon pour le jour où les premiers infants de Caïn se réveilleront
pour marcher à nouveau sur la Terre. De toute évidence, ils dévoreront leurs descendances.
Est-ce là l'enseignement de Dieu ? Les chuchotements sont plus forts à présents. Je puis presque entendre des mots.
8 octobre :
Le sixième est apparu ce soir. Il contient d'autres indices concernant l'identité des érudits.
L'un est clairement Malkavien, un autre, écrivant en Latin Impérial, semble être Ventrue.
Peut-être le grand Marcus Aurelius, lui-même ?
Les notes identifient une partie du texte comme étant les malédictions de Clan.
Apparemment ici, c'est Caïn lui-même qui a maudit sa descendance par toutes ces faiblesses de sang dont nous souffrons.
C'est sa malédiction qui nous divise, qui nous affaiblit et qui dresse l'enfant contre son père,
affermissant la guerre entre les générations.
Il est indiqué ici, qu'il l'a fait pour assurer la paix parmi ses descendants.
On ne peut que se demander : comment un être d'une telle puissance, d'une telle perspicacité,
Divin en tant d'aspects, pourrait-il commettre pareille erreur ?
Où son but est il bien plus sombre ? Je frissonne à l'idée de ce que ce pourrait être.
11 octobre :
Je lèche les dernières gouttes de Vitae Ventrue, cette nuit.
Sa puissance chante dans mes veines me donnant assez de forces pour lire le septième volume.
Cela s'intitule : Prophéties. Cela conte la mort d'Antédiluviens, la venue de la Géhenne, et bien pis encore.
Il est raconté la mort d'un clan, peut-être le notre ?
Je n'en dirais pas plus, laissant à mes maîtres le soin de lire l'original.
Ce n'est pas le rôle d'une goule d'interpréter de telles révélations, ni même de les commenter.
Je me sens réellement accablé, ma main est à peine assez ferme pour écrire.
Les chuchotements sont étrangement silencieux ce soir. Ma crainte les a peut-être chassé.
13 octobre :
Deux chapitres sont contenus dans le huitième volume
(Oui, je dois dorénavant les considérer comme des chapitres et non comme des fragments d'un tout disparu)
et je les ai copié mais mon cœur n'y est plus.
J'ai écrit les paroles de Caïn telles qu'offertes à sa descendance,
ses lois reflet de la parole de Dieu, l'ultime signe de sa volonté.
Et j'ai copié les proverbes reflétant la sagesse des anciens, ou bien leurs erreurs.
Mais je pense toujours au chapitre précédent, aux prophéties.
Sont-elles de réelles indications concernant notre futur, et si c'est le cas, la preuve de notre destin malheureux ?
Même les érudits n'en sont pas certains. Mais j'ai lu à plusieurs reprises, la description des condamnés,
et je me demande à qui cela pourrait-il se rapporter d'autre :
Le troisième sera trahi par les siens, infants rassurés, chercheurs de la connaissance,
bu sur des songes de mort et d'ombre.
Les chuchotements sont de retour, il semble que leur ton soit plus sombre, à présent.
Les aurais-je contrarié ?
14 octobre :
L'ouverture est close cette nuit.
Plus encore, c'est comme si elle n'avait jamais existé, il n'y aucune fente sur le mur indiquant qu'il puisse s'ouvrir.
Je n'insisterai pas, je sais que cela me coûterai la vie.
Peut-être ai-je vu tout ce qui devait l'être ? Et copié la totalité déjà du manuscrit.
Ou peut-être que mes pensées ont déplu à mon maître secret, et qu'il ne m'est pas permis d'en découvrir plus.
Il y en a déjà plus qu'assez pour rapporter ce trésor.
Les chuchotements m'ont suivi depuis la bibliothèque,
m'accompagnant dans les halls étroits, me collant dans sombres petites salles.
Je ne puis toujours pas voir à qui ils appartiennent, ni les comprendre. Les ombres dansent au coin de mon regard.
Est-ce mes observateurs m'examinant, me taquinant ? Je ne peux rien faire si ce n'est les ignorer.
Le manuscrit est terminé, prêt pour le voyage, j'y joindrai ce journal.
Quand l'aube viendra, je quitterai ce monastère maudit, si son maître le veut bien.
Et je vous apporterai mon Oncle, ce précieux travail, et par vous aux archives dont vous et vos tuteurs avez la garde.
Puissez vous trouver acceptable mon humble service. N.G.
Ceci est l'histoire du père de Caïn
Enfant du fils de dieu. Pas simplement sa création.Premier enfant né de Dieu Fait à son image Ce qui ferait de Caïn le propre petit-enfant de Dieu. Une lignée prestigieuse en effet. La famille implique la responsabilité.
Il a eu la sainteté du seigneur lui-même
Intéressant.Il a eu la pureté du seigneur lui-même Et quand il a prouvé qu'il a eu du seigneur l'esprit aussi bien Dieu était, dans l'ancien testament, une divinité de la fureur aussi bien que de la paix, de l'ambition aussi bien que du confort, de la jalousie aussi bien que de l'amour. C'est un rappel évident que les éléments spirituels de Caïn qui ont mené à sa chute ont été hérités de son grand-père. En d'autres termes, ce désordre entier était la propre faute de Dieu. (Il n'est pas nécessairement sage de dire de telles choses dans un endroit saint.)
Et qu'affamé de la connaissance qui était son droit de naissance
Si la connaissance du bien et du mal était un droit de naissance de l'homme,
alors la retenant à lui Dieu commettait une injustice.Il a été banni pour toujours d'Eden Lequel Adam a réagit juste comme un dieu lui-même l'aurait fait, s'il avait été placé dans la même situation.
Ceci est l'histoire de la mère de Caïn
Non indiqué en tant qu'enfant d'un dieu dans ce cas-ci,
bien que cela puisse être volontaire.La femme appelée Eve, Faite à l'image de Dieu Pas nécessairement. Ces manuscrits sont anciens et c'était le rôle de la femme dans beaucoup de choses, et l'omission peut être délibérée. Une omission politique, aucun doute. Pour empêcher ceux qui adorent Lilith d'alimenter leurs frénésies avec ce texte. Je pensait que le mouvement était seulement une légende. Oui, et je pense parfois que les vampires ne sont pas vrais, non plus.
Elle a été créée comme ange-gardien pour Adam
Cela met la responsabilité de ses actions directement sur ses épaules.Elle a été commandée de le servir
Et quand elle lui a apporté la moisson sacrée de la connaissance
En ce texte, elle suivait simplement les ordres de Dieu :
qu'elle lui servent en toutes choses.Cela a pu le rendre fort et sage
Dieu l'a maudite,
Intéressant, alors que la tradition chrétienne se focalise sur Eve comme coupable,
elle est ici légèrement justifié : créé pour servir, commandée pour servir,
et donc servant comme elle savait le faire.Et l'a envoyée au loin souffrir La responsabilité de la chute est décalée à l'homme et à Dieu. La femme était simplement un outil. Et le serpent qui n'est pas mentionné ici? Non mentionné ici. Cette Eve a su ce qu'elle avait à faire. Encore, il omet l'histoire ces éléments associés à Lilith. Peut-être délibérément? Les parallèles entre ceci et l'histoire de Caïn ne peuvent pas être ignorés. Dieu chassant son propre fils premier-né, comme Adam chassera plus tard le sien… Prédestination ?
Ceci est l'histoire de leurs enfants,
Une référence à la malédiction de Dieu sur Eve.Né dans la douleur et le sang Plus que cela. C'est un rappel que toute vie vient du sang, l'essence de ce que nous buvons est bien davantage qu'un liquide rouge. Comme dans Leveticus: Toute la vie de la chair est dans le sang. Comme dans la genèse: Vous mangerez le sang de ma chair. Oui, bien, nous ignorons ce vers, n'est-ce pas? Étonnant, celui-ci.
Caïn, le premier-né, la fierté de son père,
Un rappel de la relation de Caïn à Adam parallèles avec celle d'Adam à DieuLà aussi la référence ci-dessus à Adam en tant que fils premier-né de Dieu.
Qui a labouré la poussière pour produire le fruit
Cela naturellement faisait partie de la malédiction de Dieu sur Adam,
maintenant hérité par Caïn.Maudite est la terre dans votre intérêt. Dans le sel de son dur travail vous mangez de lui tous les jours de votre vie. Il n'y a aucune malédiction équivalente concernant des animaux. Ainsi Caïn a obtenu la courte paille dès le début, n'est ce pas ? Ainsi il voudrait que nous pensions.
Et travaillé sous le soleil chaud quotidiennement
Dans la sueur salée de votre visage vous mangez du pain,
jusqu'à ce que vous retourniez dans le sol,
parce que hors de lui vous vous égarez.Pour moissonner le grain pour obtenir le pain pour sa famille
Le Deuxième né Abel, parfait et beau
Une expression intéressante et sinistre.
Car toutes les choses sacrifiées à Dieu doivent être sans défauts.Impliquant dans ce cas-ci qu'Abel était destiné pour être tué. Prédestination
Qui a apprivoisé les bêtes pour moissonner leur chair
Le langage figuré de la moisson de la chair animale est employé ici
légitimant le propre travail de Caïn,
et le soulevant jusqu' à l'égal de son frère.Quels recherches à certaine amertume, ne pensez-vous pas ? Si on suppose qu'il a réellement écrit ceci. Il a été damné dès le début. Ne seriez-vous pas amer également ?
Et facilité leurs sanglantes naissances
Encore l'idée fixe sur le sang comme siège de la vie
Tout était moisson selon la volonté de Dieu
Cette référence à la qualité de l'offre de Caïn
est sensiblement absente de n'importe quel texte biblique.Et un jour leur père leur a annoncé qu'ils devaient faire le sacrifice Ils ont apporté leur premier et leur meilleur à l'autel, et lui ont envoyé par le feu Les fruits et les grains ont été l'offre de Caïn vers le très-haut, le meilleur de sa moisson
Le sang de l'agneau a été le versement de son frère,
Encore, l'idée fixe sur le sang et ses mystères.Et il a brûlé gentiment. L'implication est que le sang était agréable à Dieu, le don sans sang ne l'était pas. Ce rappel de la malédiction d'Adam encore, dans laquelle le produit de l'affermage a été considéré comme une chose maudite. Ainsi Caïn vraiment ne pouvait pas gagner avec son sacrifice, quoiqu'il fasse… Précisément
Et Dieu a dit à l'attention d'Abel, votre offre m'a satisfait.
Le texte passe à la première personne ici.
L'auteur est maintenant prétendument Caïn…
Ou bien un auteur différent, adoptant une astuce stylistique.À Caïn il n'a rien dit, mais a détourné son visage de lui, et il ne lui a pas donné sa bénédiction. Pourquoi condamnez-vous mon offre, OH seigneur ? L'ensemble du texte est si marqué, je trouve le concept de Caïn Auteur entièrement plausible. C'est certainement difficile pour lui de travailler à se rendre d'apparence bonne.
Toute la douceur de la terre
Si son offrande est détruite du troupeau, il l'offrira sans défaut.Je vous offre Le meilleur de mes travaux sous le chaud soleil En quoi ce n'est pas assez ? Comment y a-t-il plus de bénédiction dans le sang d'un agneau que dans la moisson affectueuse de tant de choses fines? Le seigneur ne répondant pas, je suis allé chez mon père. Je lui ai dit, De quoi manquait mon sacrifice ? Il m'a offert de rechercher le défaut de mes cadeaux, parce que le seigneur n'aura aucune chose qui est troublée mais seulement le plus parfait et beau des cadeaux
J'ai demandé à mon frère, De quoi manquait mon sacrifice ?
C'est un sang qui distingue le maudit du béni.Il m'a rappelé que la terre était seule cendre, et que en cela le labourage du sol était une punition pour Adam Et manger du pain un signe du péché de l'homme Présente devant Dieu ce qui n'est pas soutenu par la terre, il m'a dit Ou définit du moins le sacrifice acceptable, selon ces dires. Leviticus offre des directives pour des offres agricoles, les rendant acceptables. Leviticus n'est pas investi ou intéressé pour rendre les façons de Caïn bonne. Intéressant, ceci est la seule version du livre de Nod que j'ai vu qui rapporte la conversation réelle entre Caïn et Abel. La bible parle d'une réunion entre eux, avec le meurtre suivant directement après, mais elle ne nous donne pas des détails de ce qui était dit. Ici la responsabilité est clairement décalée vers Abel, dont l'argument a impliqué le choix du sacrifice.
Ainsi j'ai fait comme il avait dit, et j'ai offert au très haut du sang
Que le meurtre d'Abel ai eu lieu à proximité des portes d'Eden
est clair en d'autres fragments, et dans la bible elle-même.J'ai fait comme mon père avait dit, et j'ai offert vers le très haut ce qui était parfait et beau J'ai fait comme Dieu a commandé, et offert au ciel le premier et le meilleur de tout ce que j'ai possédé Alors les cieux se sont assombris au-dessus de moi Un vent froid a balayé l'extérieur des portes d'Eden
Et la voix de notre père a tonné d'en haut.
Dieu ou Adam? Le mot père est utilisé ici,
en accord avec la version biblique de la scène,
mais d'autres fragments clament qu'Adam lui-même a jeté son fils dehors.Il est délibérément vague. Premier-né est créé, adoré puis forcé dans le péché et exilé. Importe-t-il si Dieu ou Adam soit responsable ? L'acte est identique.
Caïn, qu'avez-vous fait? Le sang de votre frère pleure vers moi de la terre
La puissance du sang a apporté une telle animation mystique qu'elle a sa propre voix.La terre a ouvert sa bouche pour boire son sang. Une image tirée de la bible elle-même. De même que la réponse vampirique de la terre.
Premier tueur de l'homme, soit maudit par mon verbe.
De quel Fils aucuns autres à ce moment, Seth n'est pas encore né.
Ainsi Dieu non seulement maudit Cain, mais l'informe que la lignée d'Adam continuera.La terre même te rejettera, un fugitif et un errant tu deviendras, banni des fils d'Adam jusqu'à la fin du temps Ainsi Dieu maudit Cain selon une vision qui ne sera pas accomplie avant des siècles. Quel sorte d'exil. Si le monde est un endroit vide ?
Comment dois-je vivre en ce cas ? J'ai demandé
Cain, comme Dieu, accepte la vision d'une terre entièrement peuplée.
Pourtant une telle chose doit avoir été à peine imaginable alors. Fascinant.Chaque homme qui me verra saura cette malédiction Chaque main sera tournée contre moi
Je placerai mon signe sur toi. Il a dit.
Le seigneur a placé un signe sur Cain,
de peur que toute sa création devrait le frapper.Tous les hommes sauront par sa présence de ne pas te nuire. Une référence sensiblement absente d'autres fragments du livre. Peut-être inclus ici comme avertissement. Dieu lui-même protège le premier de tout le Cainites. Intéressant que la référence ici est masculine. Cela n'est pas dans l'original. Aucun homme ne peut nuire à Cain. Mais une femme ? Lilith.
Ainsi celui qui osera sera sept fois maudit.
Un changement subtile, pourtant essentiel du texte biblique.
Dans la bible, seul ceux qui massacrent Cain feront face à la vengeance de Dieu.
Dans cette version, ceux qui lui nuisent.Ainsi celui qui essayera de te massacrer gagnera ma colère éternelle. Est-ce que c'est une surprise, étant donné l'auteur de ce fragment? Si vous étiez Cain, n'est pas ce que vous voudriez que l'on croit ? Lui ou quelqu'un travaillant pour lui. La différence n'est pas pertinente. Un message efficace, quelque soit la source. Dieu lui-même ne laissera pas Cain être tué, ou même ennuyé. De mauvaises nouvelles pour ceux qui pensaient pouvoir s'opposer à lui au temps de la Gehenne. Les descendants de Cain pourraient mourir, mais jamais notre père selon la volonté du sang. Pas par la main d'un homme de toute façon.
Des larmes de fureur sont venues à mes yeux, mais je les ai renvoyés.
Des larmes de douleur sont venues à mes yeux, mais je ne les laisserais pas couler. De telles offres je ne les donnerais pas. Ni aucun sacrifice de mon cœur. Ainsi soit-il. Ai-je dit face au Seigneur. Alors j'ai détourné mon visage de lui, et suis parti au loin en exil.
Au-delà d'Eden, là où règne l'obscurité,
Obscurité spirituelle, en raison de l'absence de Dieu ?Et physiquement également, car les portes d'Eden et leur gardien ardent fournissaient une lumière qui éclairait les endroits les plus proches. Caïn est maintenant trop loin dans les terres pour que cette lumière soit visible.
Dans les terres appelées Nod, où la malédiction de Dieu est manifeste,
Isaiah 45:7 : " Je suis la lumière et je crée la lumière;
je fais la paix et je crée le mal : je suis le Seigneur de toutes choses ".J'ai erré, privé de toute compagnie. La terre était sauvage, ses champs couverts de mauvaises herbes. Je ne les ai pas labourés. Les animaux étaient ennemis les uns des autres, et je ne les ai pas apprivoisés. Cela est le travail du seigneur, notre Dieu, qui enchante ainsi en Eden. Cet endroit est également sa création, le miroir de sa véritable intention. Ainsi il nous crée tous, le lumineux et l'obscur ensemble, Et laissant à la main de l'homme le soin de labourer le sol, d'apprivoiser le sauvage, la moisson de bien et de mal par laquelle nous serons jugés.
Comment ai-je été jugé, mon Dieu ?
Dans le livre de la vie, où les péchés repentis sont enregistrés.Comment mon nom doit-il être écrit devant vous ?
J'ai offert vers le très-haut ce qui m'était le plus cher, et vous l'avez rejeté.
" Tous les fils d'Adam " implique que beaucoup de temps est passé,
sinon cette expression n'aurait aucune signification.Ainsi j'ai offert vers le très haut ce qui était mon bien le plus précieux et maintenant je suis rejeté. Où est la justice, dans cette malédiction ? Où est la sagesse pour laquelle on vous glorifie ? Votre verbe est tel que celui d'un petit roi. Votre justice est un champ en jachère. Et tout cet éloge qui vous est prodiguée. N'est qu'une moquerie du vrai respect. Est-ce que je dois toujours vous adorer, dans cet endroit, chanter des éloges à votre nom, et chercher humblement la rémission ? J'ai craché sur la terre dans ma fureur, et de ce fait à cet endroit les mauvaises herbes sont mortes. La terre elle-même s'est assombri au contact de ma bile, et j'ai su qu'aucune chose vivante ne croîtrait là dorénavant. Telle était ma dernière offre au créateur. Telle était la seule prière qu'il a méritée. J'ai erré seul, amer et frigorifié. Jusqu'à ce qu'une femme vienne vers moi, et appelle mon nom. Ses vêtements étaient aussi foncés que la nuit, tissés de l'ombre même. Sa peau était pâle et brillante comme la lune, et froide comme le gel de l'hiver. Ses lèvres et ses yeux étaient tels des braises rougeoyantes, cramoisies dans l'obscurité. Elle a chuchoté mon nom et le bruit était comme une musique sombre et terrible, des cordes de puissance comme lorsque j'entendais chanter les anges. J'ai cessé de marcher, et j'ai regardé vers elle. Quel est votre nom ? Ai-je demandé, et comment êtes vous arrivée en ce lieu, où tous les fils d'Adam craignent de se rendre ? En effet, cela implique qu'Adam a eu assez de temps pour avoir d'autres fils. Ou Caïn admet là sa propre crainte.
Mon nom est Lilith, la première épouse d'Adam,
Lilith, comme Caïn, se considère comme la progéniture d'un dieu,
pas simplement comme sa création.Deuxième-née de Dieu notre père, maintenant bannie par son décret. La ligne entre les deux n'est pas aussi clair qu'on penserait. La genèse 6 parlent des fils de Dieu s'accouplant aux femmes mortelles. Oui, et regardez ce qu'il leur en a coûté.
Il m'a fait la reine d'Eden, puis m'a maudit quand j'ai utilisé le pouvoir.
Cette version de l'affaire est beaucoup plus en conformité
avec la tradition hébraïque originale
que les histoires racontées par les suivants de Lilith.
En particulier la référence au serpent en tant que créature indépendante.
Cela amène une question sur l'affirmation moderne
qu'il était en fait une manifestation de la mère des ténèbres.Ainsi il fait avec chaque génération, cueillant tous ceux qui l'interrogeraient. Maudissant tous ceux qui ont l'audace de le défier. Eve elle, était juste tentée par les anneaux du serpent, séduite par ses promesses, dupée par ses mensonges ? Peut-être est-ce, ce que Caïn veut que nous pensions.
J'avais épluché le fruit volontairement,
éveillée par son jus, défiant son créateur.
Lilith, à la différence de Caïn,
est disposée à accepter la responsabilité de ses propres actions.Est-ce Caïn qui le voit ainsi ? Je me demande ?
Et la peste soit de mon compagnon s'il craint de partager cette puissance.
La dominance légitime du faible par le fort est un thème récurent dans la version de Caïn des événements, la base même de sa propre élévation à la puissance.
On se demande alors pourquoi il a tant horreur de la Diablerie, qui par sa nature inverse l'ordre des choses.Pour cela je le dévorerai aussi, comme les bêtes dévorent leurs propres parents. Ainsi Dieu a t'il décrété sera la nature, et ainsi il sera avec nous, le fort dévorant le faible, comme c'était censé être. Il pourrait avancer qu'aucun infant ne pourrait surpasser son père s'il n'était pas plus fort que son père ab initio. C'est toujours une déception. La force de l'esprit et de la volonté est une force immobile.
Elle m'a offert de la nourriture créée de la nuit, et cela m'a donné des forces.
Caïn boit du sang pour la première fois non par appétit vampirique, mais pour le pouvoir.Elle m'a nourri du vin distillé de sa fureur, et cela a apaisé ma soif. Elle m'a montré les magies conjurées depuis l'obscurité, mais elle refusa de me révéler leur nom, et de me montrer comment créer leur puissance par moi-même. Aussi j'ai pris ce que je voulais, et ai bu de son sang, alors la puissance a fait rage en moi sauvage comme les bêtes nous entourant, aussi noir que sa propre noire substance. Ainsi le fort s'alimente sur les faibles et réclame leur puissance. Ainsi vous m'avez enseigné, première épouse d'Adam, et ainsi j'ai bien appris. Il n'est pas encore un vampire, pas à notre sens du mot. Que la puissance d'une créature est inhérente à son sang est un thème récurent, présent dans tous les fragments que j'ai étudiés.
Me maudirez-vous maintenant pour ma trahison, pour ma force ou pour ma faim ?
Par " ma mère ", il reconnaît son rôle dans son éducation.J'ai soutenu la fureur de Dieu, ma mère. Qu'êtes-vous, comparé à cela ? Dieu lui a donné la fureur, mais Lilith lui donne la puissance.
Regardez, la nuit est mienne à présent, ainsi que sa puissance :
Et Dieu ne discutera jamais la maîtrise de la nuit avec lui,
seulement il le bannira du jour.Toutes les disciplines qui pourraient jamais exister sont possédées par Caïn à ce moment, ainsi il fait la référence à toute sa puissance. Il a bien appris de Lilith.
Cette force ténébreuse, dont toutes les forces dérivent.
Certains de ceux-ci peuvent se rapporter à plus d'une discipline.La vitesse du diable, plus rapide que ce que l'œil peut suivre. Cette douce illusion, sculptée dans l'esprit. Les sens du démon, précis au-delà de toutes mesures. Ces formes de chair, qui sont maintenant les miennes. Il serait futile d'essayer de les identifier tous. D'accord.
Regardez, les portes de la mort sont en moi.
Adam, pas Seth.
Se réfère-il à sa propre progéniture, autant qu'aux vivants ?Le secret des âges s'écrit devant mon oeil. Cet éternel mouvement et cette danse des ombres, je peux les conjurer, rien que par l'utilisation de la volonté. Aucun descendants d'Adam qui viendra ne peut me nuire dorénavant.
Ses descendants s'agenouilleront devant moi dans la crainte
et viendront quand je les appellerai, et ils obéiront, mort ou vif, consentant ou non. Et quand je commanderai qu'ils m'aiment, ainsi sera t'il, et ils y croiront comme à la réalité. Et s'ils me prennent pour un dieu par ma puissance, je ne les corrigerai pas. Et s'ils m'offrent ce qui est le premier et le meilleur de tous ce qu'ils possèdent, je ne refuserai pas leurs cadeaux, ni ne les jetterai dehors.
Là est venu à moi un ange, et son essence était de feu.
Ainsi Caïn s'identifie toujours à son père ici.Ses vêtements étaient d'or filé, et ses yeux flamboyaient écarlate. Son épée a brillé de la flamme sainte, trop lumineuse pour la regarder ne serait-ce qu'un instant. L'épée flamboyante de la genèse 3:24, Qui a fermé toutes les routes, et a coupé l'homme du retour en Eden.
Et par ce signe je l'ai reconnu comme Michel,
Avec cette simple expression Caïn désavoue Dieu complètement.Favori craint du Dieu de mon père. C'est un mouvement énergique, mais cela lui permet de se placer comme adversaire de Dieu plutôt que sa victime. Et même comme Dieu lui-même. Plus tard. Cette illusion n'a pas encore pris forme. Mais les graines en sont là.
J'ai su qu'il voulait que je m'agenouille devant lui.
Fier devant la lumière du phare guidant le marin au port.Aussi je ne le fis pas. J'ai su qu'il voulait que je le craigne. Aussi je ne le fis pas. J'ai su qu'il voulait que je sois humble. Aussi je ne le fis pas. Cela montre Caïn dépassant les limites, je crains. Mais est-ce Caïn ?
Il m'a dit, Caïn, premier-né d'Adam,
je vous apporte les paroles du seigneur :
Un péché, contre lequel Caïn avertit son infant.Repentez-vous de votre crime et vous serez pardonné. Tournez vous avec humilité vers votre Dieu et il vous lavera de tout péché. Car c'est un Dieu de pitié, qui pardonne le banni et lui fait une place parmi les bénis. J'ai senti la fierté s'élever à l'intérieur de moi à ses mots, et j'ai répondu,
Je lui ai donné le propre culte de mon cœur,
et il l'a considéré indigne.
Selon notre scribe, Dieu est l'unique responsable de l'exil de Caïn.
Sienne est la faute et le blâme. Caïn lui-même est innocent.J'ai offert vers le très haut le fruit de tous mes travaux, et il l'a considéré trop peu. Et quand je lui ai offert le sang, car il m'avait enseigné à le faire, il m'a jeté dehors. Vrai. En outre, cette position implique également que la responsabilité de tout ce qui arrive est celle de Dieu. Y compris tous les crimes de ses enfants ? Une notion attrayante, n'est-il pas ? Facile.
De quoi devrais-je me repentir ? J'ai demandé.
Selon l'interprétation des faits par Caïn
(ou au moins l'interprétation de l'auteur de la lecture de Caïn)
Dieu l'a rejeté complètement,
pas simplement pour un péché ou un sacrifice mal choisi.Pourquoi prier la rémission ? Pour quel récompense est-ce que je devrais l'aduler, tomber à genoux, et adorer ce Dieu dont le visage s'est détourné de moi quand je l'ai aimé le plus ? Une justification bien-travaillée pour ce que Caïn fera à l'avenir. Et pas sans référence textuelle. La genèse fait référence au fait que Dieu a respecté Abel, pas Caïn. Peut-être la vraie question entre eux n'était pas le seul sacrifice, mais quelque chose de plus important. Vous lisez beaucoup dans ce passage. Je le lis car Caïn le dit clairement. Ou comme il veut que nous pensions.
Alors l'ange s'est élevé fâché.
En d'autres termes, je vais vous blesser, mais ce n'est pas ma faute.
Les dieux joue le même jeu de blâme que Caïn.Ses yeux ont flamboyé du feu écarlate et les flammes de son épée ont roussi mes vêtements et ma chair. Créature de fierté, il a proclamé, soit damné, non pas par ma volonté, mais par ces mots prononcés. Peut-être. Ou peut-être Caïn souscrit au péché des anges. L'humilité ne semblerait pas être une de ses fautes.
Mon feu sera un ennemi pour vous,
Il est dit que le Tremere peut commander le feu.celui que vous et vos enfants craindront jusqu'à la fin du temps. Aucune magie que vous avez apprise ne pourra l'apprivoiser, aucun pouvoir que vous avez gagné lui résister. Un signe de plus qu'ils sont une abomination, et non né pour partager les dons du sang de Caïn ou être admis dans la communauté de ses descendants. Je pense que vous vous êtes un peu écarté. Cela ne le rend pas faux.
Telle est la malédiction que je place sur vous,
Ceci n'est pas conforme avec la tradition cainite,
ni à d'autres fragments du livre de Nod que j'ai vu.jusqu'à ce qu'un jour votre esprit soit humble. Tel est le coût de votre défi. J'ai dit, ainsi soit-il. Et je ne me suis toujours pas mis à genoux. L'ange m'a laissé alors, et j'étais seul. Il est venu un autre ange, chevauchant les vents du matin. Derrière lui toutes les tonalités du ciel étendues à travers l'horizon, et les démons de la nuit se sont sauvées à sa vue. Je l'ai reconnu comme Uriel, berger du soleil, et je me suis dressé de la terre fièrement pendant qu'il venait se poser devant moi. Uriel est généralement tenu par le cainite pour être l'ange de la mort, et celui qui en troisième proclame la malédiction la plus puissante de Dieu. Pourtant ce n'est pas conforme à la tradition hébraïque, qui associe Uriel au soleil et à la lumière. Si vous croyez que Caïn a écrit ceci, je parierais qu'il sait probablement ce dont il parle. Le soleil est la mort à notre façon. Aucun doute ceci n'est pas la source d'une confusion textuelle. On peut seulement l'espérer.
Caïn dit-il premier-né d'Adam,
En d'autres termes, il est le banni
même selon les normes d'Adam, qui est exilé également.l'âme de votre frère a grand besoin de votre rachat, et Dieu a entendu ses prières. Dîtes seulement que vous partirez de cette terre et retournerez à votre père pour l'embrasser et cela sera fait. A nouveau, ai-je dit, mon frère parle à Dieu à nouveau, et ses mots sont appréciés au-dessus des miens. Je ne demande pas sa pitié, ni la vôtre. Je ferai mon propre destin dans les terres à l'est de Nod et j'établirai mon royaume dans l'exil.
Je placerai mes enfants sur des trônes d'or
L'obscurité de l'âme, ou l'obscurité de l'absence de dieu,
car il n'avait pas été encore banni à la nuit ?et nous régnerons ensemble sur la descendance de Seth. Pour sûrement il vaut mieux régner dans l'obscurité que m'humilier faussement dans la lumière. Certaines écoles de pensée soutiennent que l'absence totale de Dieu est la vraie damnation. Que la présence divine est lumière au sens spirituel, et celle d'être exilé du seigneur d'avoir son âme dans l'obscurité. Ce qui ajoute une nouvelle signification au bravade de Caïn. Et la morale de l'histoire est ne donnent aux anges aucune idée. Ah, vous êtes plus perspicace que jamais.
Le visage de l'ange a pâlit de fureur,
Ainsi la malédiction de la lumière du soleil
est censée servir de sorte de contrôle politique
aussi bien que de simple punition.et la lumière de l'aube derrière lui est devenue une étendue de poison flamboyante pour moi. Créature misérable ! Damné pour votre fierté, maintenant doublement damné pour votre défi. La lumière du soleil sera votre ennemi, desséchant votre âme quand vous la regardez, brûlant votre chair pour la réduire en cendres. Ceux de votre sang qui dirigerait la terre, se recroquevilleront dans la poussière le jour, craignant la lumière, et les fils de Seth attendront ce moment pour pouvoir les chasser pendant qu'ils dorment comme les morts même, dorment, incapable de se défendre ou d'implorer la clémence de ceux qui les chassent. Ainsi sera votre royaume, votre fier empire, son trône sera fait de crainte, sa couronne jetée dans les ombres. Militaire également, car cela garantit que tout les Cainites passeront la moitié de leur temps dans un état de vulnérabilité absolue. Difficile de régner sur le monde dans ce cas. Pas impossible, cependant. Caïn l'a fait à Enoch. Pendant un certain temps. Et regarde ce qui s'est produit. Également c'est un moyen de maintenir les Cainites incapable de se faire passer pour des fils de Seth, ou de partager réellement leur société. Je pense que c'est un souci secondaire ici. Pas moi. Comme Caïn a proclamé à Dieu qu'il sera seul alors Dieu s'assure qu'il vivra dans le sens de sa vantardise.
Je ne pouvais pas lui répondre, parce que le soleil s'est levé alors.
Dans le fragment babylonien, c'est Uriel. Pourquoi ce changement ?J'ai voulu tenir tête devant lui mais ses rayons étaient comme du venin sur ma peau et dans mes veines, ce sang qui courait froidement avec la colère et la fierté a commencé à bouillir, en fusion comme le propre feu du soleil. Je me suis sauvé de la lumière, à l'endroit le plus proche en sûreté, qui était la terre elle-même, fraîche sous mes pieds et en ce lieu, abrité dans l'obscurité du monde du dessous, j'ai maudit le nom de celui qui m'avait conduit là, et de son maître éternel. Et quand le jour fut passé, et la nuit tombée une fois de plus je suis sorti de mon refuge pour voir qu'un troisième ange m'attendait. Ses yeux étaient de jais, miroirs jumeaux de la nuit. Ses ailes étaient l'ombre, qui battaient comme les vents sauvages. Et je l'ai reconnu pour un ange de la colère divine, le craint Gabriel, par la main duquel Sodom a été détruite. Caïn dit-il, en vous la famille d'Adam est doublement honteuse, et toutes les lois de la vie profanées. Pourtant même une âme comme la vôtre peut encore être sauvé par une vraie repentance. Renoncez à vos péchés et rentrez au bercail, et tout sera possible à nouveau, tous les péchés pardonnés, tous les maux défaits. Le seigneur vous accorde ceci, votre troisième et dernier chemin vers la rémission.
À lui j'ai dit simplement, je suis ce que Dieu m'a fait.
Bien que ce soient des menaces effrayantes,
elles ne sont en vérité pas plus qu'un rappel des malédictions antérieures.Et je ne me mettrais toujours pas à genoux. Le battement furieux de ses ailes noires et la voix de l'ange ont fait écho à sa fureur. Si effrayante était la crainte affichée que la nuit même elle-même a semblé trembler. Alors soyez maudit pour toujours, et soyez séparé de toutes les choses vivantes. Ni vivant ni complètement vous-même, ni humain ni bête. Vous marcherez sur la terre dans l'obscurité, et tous vos enfants avec vous, Ne changeant plus, ne mourant plus et n'espérant jamais. Le sang sera votre seule nourriture, et tous vos rêves seront cendres. La vie et l'amour se défraîchiront à votre contact, et la faim vous dévorera sans pitié. Ou leur prolongation. Je ne suis pas d'accord. C'est clairement le moment auquel Caïn devient dépendant du sang pour se nourrir, par opposition à son simple désir pour la vengeance ou la puissance. Et puisqu'on interdit clairement de boire du sang par la propre loi de dieu, il a été maintenant contraint à un état de péché perpétuel, duquel il n'y a aucun espoir de rachat. A ce moment.
Et ceux que vous appréciez le plus, la progéniture de votre fierté,
Ainsi Cain est maudit à juger et détruire les siens.feront la guerre entre eux selon leur sang : frère contre frère, jeune contre vieux, faible contre fort, jusqu'à ce que les meilleurs soient vaincus et les échelons de votre perte construit par votre famille. Alors vous marcherez parmi eux en tant que juge, et connaîtrez le dernier tourment, Celui qui consiste pour un père a condamné ses propres enfants. Ainsi Dieu a fait avec vous, cette nuit. Ainsi vous ferez avec vos propres enfants, jusqu' à la fin du temps. Doublement douloureux parce qu'il blâme Dieu pour toutes leurs imperfections. Oeil pour oeil. Ou une prolongation de ses actes passés. Il a déjà massacré sa propre chair.
Alors il m'a laissé seul dans l'obscurité,
C'est clairement le moment à compter duquel Caïn devient exactement ce que nous sommes.
C'est le véritable commencement de notre héritage.pour souffrir la douleur de mon changement. La soif du sang a monté en moi comme un déluge. La bête a commencé à ronger mon âme alors que je ne me mettais toujours pas à genoux.
Alors est venu un quatrième ange,
Était-il appelé ainsi, même au début de toutes choses ?
Ou choisit par notre auteur pour insérer une connaissance postérieure dans son texte.avec des ailes aussi pâles que le clair de lune. Son visage était d'une beauté d'albâtre, et sa voix était plus belle que la musique la plus fine. Je l'ai reconnu comme Raphaël, patron des guérisons, et j'ai tenu tête devant lui, même pendant que je tremblais pour entendre ce que serait sa malédiction. Regarde a t'il dit le seigneur est pitié, même pour ceux qui ne le servent pas. Je te donne un chemin à rechercher pour la paix de ton âme même dans cette amère obscurité. Je te donne la lumière de l'espoir, pour toi et tes enfants, d'attendre le jour où la colère et la fierté se fane et mène au désir. Le nom du chemin est Golconde, et ceux qui le cherchent avec un cœur pur peuvent encore gagner le salut, bien qu'ils marchent la nuit comme les démons et supportent les malédictions d'un millier d'anges. Vous soupçonnez l'écrivain de malhonnêteté intellectuelle ? En ce moment, je suspecte tout ici. Y compris votre sort. Enfin vous montrez de la sagesse.
Il m'a laissé alors, sans attendre ma réponse, et à nouveau j'étais seul.
Quand il s'en est allé, je me suis mis à genoux dans l'obscurité. Et j'ai pleuré.
Seul j'ai erré, maudit à la solitude.
Parce que les malédictions des anges n'étaient simplement que cela,
alors que la nature humaine de Caïn avait l'étincelle du divin.Connaître une telle obscurité dans mon âme comme l'homme mortel ne peut pas imaginer. C'était le tourment ultime, cette faim des plus terrible : l'appel de la chair à la chair, de l'âme à l'âme, insatisfaite. Pire que les tourments de Shéol. Pire que la douleur de la femme en couches. Pire que toutes les agonies de la terre et du ciel combinées. Nous ne sommes pas faits à partir de la seule poussière, mais tirons notre vie de Eve, qui elle a été amenée à la vie de la moelle de son aimant. En sa chair est écrite la déclaration de Dieu, que l'homme doit partager sa vie. Aussi bien maître ou domestique, amoureux ou tyran, le père ou l'enfant, la chair doit avoir la chair. Le sang doit avoir le sang, c'est le destin de l'homme. Et j'ai maudit Dieu dix fois plus en ces jours, mille fois, de me laisser assez homme pour ressentir un tel besoin. Quand tous les autres signes extérieurs de la vie humaine m'avaient été enlevé. Et rien de ce que crée le seigneur ne peut jamais être tout à fait détruit.
Je vins à passer, comme je maudissais les cieux,
près des tentes de mon père qui avaient été encore bénies par la vie.
Vu qu'il n'y a pas d'autres mortels sous le firmament, naturellement.Un autre fils était né à Eve, pour remplacer ceux qui avaient été perdus. Ils l'ont appelé Seth, et il était fort. Et parce que Dieu a désiré que le monde soit rempli de fils d'Adam. Il a accordé à Seth beaucoup d'enfants. La plupart des érudits supposent la naissance d'une fille anonyme qui ennuient les enfants de Seth. C'est intelligent, rappelant au lecteur que la race de l'homme est née d'actes qui ne seraient pas maintenant tolérés.
J'ai attendu dans l'obscurité
pendant qu'ils s'accouplaient à leurs propres parents,
Nous avons la référence aux vêtements tissés ici,
pas les peaux d'animal dont les premiers couples se sont vêtus.
Clairement la civilisation a avancé énormément en ce temps.j'ai attendu pendant qu'ils quittaient les tentes de mon père, leurs troupeaux débordant des pâturages, j'ai attendu pendant qu'ils récuraient la terre pour construire leur Eden en cet endroit. Là où les fleuves se sont divisés ils l'ont trouvé, la terre parfaite, et ils ont construit une ville de mortier et de brique en ce lieu. Leurs tours enroulées vers les cieux. Leurs routes ont été pavées de pierre. Leurs vêtements étaient de la poussière précieuse. Vrai, mais la référence à la "poussière" soutient le parti pris de notre auteur. Il n'a aucun amour pour l'agriculture et, dans ses yeux, ni l'un ni l'autre ne fait le Seigneur. Certainement pas après le troisième chapitre de la genèse, où Dieu maudit la terre elle-même et commande qu'elle ne produisent que des épines pour punir l'homme.
Et l'homme commandé pour manger les herbes du champ comme punition
On se demande quelle est la chronologie ici.
Seth semble être dans le passé dans les fragments antérieurs.Et leurs outils ont été forgés à la lumière du soleil. Ils ont fait un trône d'or filé et une couronne sertie de bijoux. Et ils l'ont offert à Enoch, premier né de Seth, Il accorde simplement à Caïn une connaissance de Seth. Il ne semble pas raisonnable que Dieu aurait donné à Caïn la conscience de la méthode par laquelle la terre serait peuplée, voyant -car il avait déjà été impliqué- que cela était inévitable. Autrement pourquoi Caïn exigerait-il la marque de Dieu ? Vous lisez trop tous les deux dans ceci, et êtes trop de loin de vous-même. Il est plus probable que l'auteur, quelque il soit, ait simplement erré.
Troisième-né d'Adam, premier-né de Dieu,
La période de six jours est sans aucun doute choisi
pour honorer Dieu en imitant la création de six jours.parce que à lui était ce droit par la lignée du ciel de les gouverner. "je n'en suis pas digne", il leur a dit, parce qu'il était humble à la façon du seigneur. A nouveau il lui a été offert, avec l'encens et les parfums de la musique pour le persuader "je n'en suis pas digne", il leur a dit, parce que il a su que la puissance pourrait corrompre l'âme. Encore on lui a offert, parce que ils ont dit qu'ils n'auraient pas voulu d'un autre pour les mener. "je n'en suis pas digne", il leur a dit, "mais car c'est votre volonté je tiendrai le guet pendant six nuits dans le désert. Je chercherai les conseils de Dieu. S'il est sa volonté que je règne au-dessus de vous, alors j'attendrais qu'il me donne un signe, et si ce n'est pas, alors je reviendrai à la ville et choisirai quelqu'un qui est vraiment digne, et la couronne sera à lui. Ainsi la volonté de Dieu sera faite." De l'autre côté, son souhait à couronner le septième jour va à l'encontre du commandement de se reposer pour le Shabbat. Ce qui n'avait pas été encore écrit dans la loi, on suppose. Néanmoins, Dieu a pu s'être attendu à ce qu'il apprenne de l'exemple antérieur, et quand Enoch ne le fit pas, l'avoir abandonné à son destin et à notre père. Le Shabbat dont on parle n'est-il pas couronné ? Cette interprétation est des siècles plus jeunes. Cesser de mélanger vos vies, imbécile sénile.
Après jeûne, ablutions et autres saintes préparations,
il s'est éloigné dans le désert pour attendre la parole de Dieu.
Clairement c'est la première étreinte,
et le rappel des changements qui se produisent dans chaque nouvel infant.Mais j'en avais fini avec l'attente, et ainsi il a entendu la mienne d'abord. Avec la puissance de la nuit je lui ai donné des visions et j'attachais mes vérités à son âme, de sorte qu'il n'ait pas pu les refuser. "Fils préféré d'Adam", lui ai-je dit, enfant favorisé de Dieu, vous êtes mien maintenant, et remède à ma solitude. Dans le sang vous avez été faits, et dans le sang je vous réclame maintenant. Laisser vos veines être vidé de la vie que Dieu vous a fournie et se remplir de la puissance que Dieu m'a accordée. Laisser votre âme être vidé de sa fausse humilité et votre esprit se remplir de la propre force de la nuit. Laisser votre chair nier son père terrestre pour être à moi maintenant, corps, sang et âme et aucun ne vous prendra à moi. La fierté est l'héritage de Caïn. Est-ce que cela l'excuse d'agir de la sorte ?
Je l'ai appelé Enoch et, la septième nuit, suis revenu avec lui à la ville.
Ici nous voyons le commencement de la tradition
de renommer un infant à l'heure de son étreinte.
Il a placé la couronne sur ma tête et il a réclamé l'encens et la musique et les offrandes et il a dit à la ville que je devais être leur roi.
C'est une distinction essentielle, répétée dans tous les textes.Et ceux qui auraient pu parler contre moi, je leur ai montré une partie de ma puissance, et ils m'ont craint, et ceux qui auraient pu me faire du mal, comme la marque de Dieu était sur moi, ils ont craint sa colère. Ainsi je viens pour régner sur les fils d'Adam. Certains m'ont appelé un dieu pour ma puissance, et m'ont offert leur culte. Et parce qu'ils se sont prosternés devant moi de leur propre libre volonté, le seigneur du ciel n'est pas intervenu. Si un Cainite se proclame un dieu, alors le ciel le frappera pour l'avaler pour ses fautes. Mais si les mortels choisissent d'accorder à ce Cainite leur culte, alors la faute ne se trouve pas être celle de l'infant de Caïn. C'est le fruit de l'arbre. La libre volonté est également la liberté à choisir le mal. Ainsi, on fait les sujets de Caïn.
J'ai appelé la ville comme mon fils premier-né pour le plaisir qu'il m'a apporté.
Considérant qu'il pourrait s'être nourri du sang des bêtes et des autres enfants de Seth.Et j'ai donné à d'autres qui m'avait satisfait, de devenir comme moi, pour partager avec moi cette malédiction qui était puissance et souffrance. De sorte que je ne sois pas seul. Comme Dieu avait décrété, je n'ai pas tué les bêtes dociles pour leur chair. Ces choses m'avaient été refusé par son mot saint, j'ai obéi. Je me suis alimenté sur ce qui était le plus précieux pour lui, sur le sang des parents de mon frère. Du sang est la vie, et celui qui s'en nourrit, bien que doublement damné, sera rendu fort. Ce qu'il n'a pas fait, dressant encore le poing vers le ciel.
Et j'ai appris à donner du plaisir à ceux qui m'avait nourri,
Et les infants de Caïn suivent ainsi son chemin.
Des qualités de l'esprit sont héritées avec le sang aussi bien que la graine.de façon qu'ils ressentent l'extase en me nourrissant, et qu'ils m'aiment davantage pour ma faim. Et ainsi la ville a grandit, dans les nombres et dans la force. Fidèle à ma règle. J'ai choisi le meilleur de son sang pour me servir, et le meilleur parmi ceux-là pour embrasser la nuit. Ensemble nous avons régné sur les fils de Seth, mes infants et moi, comme les forts ont toujours régné, comme les sages ont été signifiés de le faire. Ils nous ont construits des maisons sans fenêtres, d'où nous pourrions défier le soleil. Ils ont apporté les fleuves à notre porte, pour mettre sur le feu qui pourrait être rapidement éteint. Ayant ainsi répondus aux malédictions des deux anges, et à la malédiction de défier Dieu. Vint le temps où mes enfants étaient affamés des leurs et ils ont choisi parmi leurs domestiques ceux qui les avaient le plus satisfait, et les ont introduits dans la nuit. Tellement vite ils se sont multipliés, et si puissants ils devenaient, qu'à temps je leur ai commandés de ne faire plus d'infant. Pour moi ai craint la malédiction du troisième ange, à laquelle nous n'avions pas palliée, j'ai su que le jour venait où mes enfants se combattraient l'un l'autre et les rues charrieraient leur sang noir. Pendant un certain temps ils m'ont obéi, parce que ils ont craint la colère de leur père. Mais comme je n'avais pas accepté les lois de Dieu, ainsi ils n'ont pas accepté les miennes, parce que ils étaient de mon sang, et leur nature était défi. Par le jugement de Caïn. D'autres que je connais seraient en désaccord.
Ceux qui m'étaient les plus proches ont étreint les fils de Seth en secret,
Ceci nous accorde un aperçu du temps pour les événements étant racontés.ceux qui étaient éloigné au loin, on étreint ouvertement. Nous sommes témoin de la première grande période de l'expansion des enfants de Seth, où ils s'étaient écarté jusqu'ici de la ville d'Enoch et qu'ils ont demeurée au delà de la prise de Caïn, et ses infants pouvaient transgresser contre ses lois en sûreté.
Ils ont régné sur les enfants de Seth comme des dieux,
Selon lui, il n'est pas un vrai Dieu pour les enfants de Seth,
mais il l'est pour ses propres infants.
Et comme le Dieu des Hébreux, un Dieu dur et impitoyable.pas par le choix de l'homme, mais par leur propres décret et j'ai su qu'alors ils ont été condamnés, parce que Dieu ne tolérerait pas de telles pratiques. Enfants idiots ! Vous faites fi de la loi de Dieu, mais vous n'avez jamais vu son visage. Vous faites fi de sa malédiction mais vous n'avez jamais senti sa puissance. Lui qui a fait cette terre, lui qui a donné la vie à l'humanité peut également donner la mort, et lui qui nous a maudits pour avoir attaquer la vie peut faire pour nous un tel enfer sur terre que les tourments de Lucifer pâliront par comparaison. J'ai vu l'amoncellement de nuages d'orage. J'ai senti l'air fraîchir. Et j'ai su que le moment des comptes était enfin venu. Les enfants de Seth ont prié pour que je les sauve mais je ne pouvais pas. Mes enfants m'ont prié de les sauver mais je ne pouvais pas. La pluie a commencé à tomber, et elle n'a pas cessé. Les enfants de Seth ont fait des offres à leurs dieux choisis, de sang et d'or et de bijoux précieux et à ce moment la colère de Dieu a levé les océans dans le ciel et les a jeté vers le bas encore, pour nettoyer la terre du péché. Mes enfants ont pleuré vers moi dans la crainte, mais je ne leur répondrais pas. Tel est le destin que vous avez choisi, mon engeance. Vous étiez des dieux sans sagesse, et ainsi vos temples sont détruits, vos bandes noyées, vos autels accrochés dans les mauvaises herbes, et toutes ces choses qui vous étaient les plus précieuses seront reprises dans la terre d'où elles sont venues. À la fin vous connaîtrez une telle solitude comme il peut seulement exister sur une terre privée de la vie. Peut-être alors vous comprendrez ce que je suis vraiment et où votre devoir se trouve.
Et à la fin il y avait seulement l'eau
Mes enfants idiots ont connu la faim, la solitude et la crainte. Et c'était bien.
Chantez une chanson de douleur, mes frères en Caïn.
D'autres fragments au sujet de cette période,
n'ont jamais laissé entendre comment les cainites ont survécu
dans un monde sans abri terrestre ou vie humaine.Laisser vos lamentations être entendu dans la nuit. Chantez le temps où l'eau a recouvert toute la terre et où le seul abri contre le soleil s'étendait profondément sous les vagues. Chantez une faim qui ne pouvait pas être calmée, sauvé par le sang d'un frère et le temps de l'attente cela a semblé durer l'éternité, sans fin en vue. Le fragment babylonien le laisse entendre, mais il est seulement dit que c'était un moment de grandes douleurs et d'épreuves. C'est plutôt sous-estimé, n'est ce pas ? Intéressant que ce vers précise le pire des tourments, c.-à-d. qu'ils n'ont jamais su si le déluge allait se terminer. Où est Caïn dans tout de ceci?
Notre père, n'entendrez-vous pas nos prières ?
Appellent-ils Dieu ou Caïn ? Le texte est peu clair.
L'une ou l'autre interprétation est possible.Notre père, ne répondrez-vous pas ? Notre père, si vous ne pouvez pas arrêter l'orage, alors dîtes-nous par quelle main il s'arrêtera, et quand nous marcherons sur la terre à nouveau. Le père n'est pas capital. Il semblerait peu probable que ce soit Dieu qui soit visé dans ce cas. Ou peut-être notre auteur est simplement erratique.
Dîtes-nous si les enfants de Seth survivront,
Évidemment ils n'ont eu aucune connaissance que Noé et sa famille ont été sauvé.Leur sang chaud réchauffé par le soleil du matin ou si nous sommes condamnés à nous alimenter sur les nôtres, le sire sur l'infant, le frère sur le frère, jusqu'à ce que tous aient disparus sous les vagues. Dieu était plus doux avec ses enfants que Caïn avec les siens, parce qu'il leur a donné l'espoir. Les cainites n'en ont eu aucun. C'est parce que Dieu a déterminé qui parmi la race de Seth survivrait, et a veillé à leur sécurité, alors que Caïn laissait ses infants se battre entre eux comme des requins. Ils étaient comme des prédateurs. Nous sommes comme des prédateurs. C'est la voie de notre sang.
J'ai vu la main de Dieu séparer les nuages.
Un rappel intéressant du moment où Caïn a été jeté hors d'Eden
il n'y avait aucune vie humaine sur terre non plus,
retenue dans un endroit qui lui était interdit.J'ai vu que la terre s'élever jusqu'à le saluer. J'ai vu l'arche poser sur le sommet de la montagne. Et toutes les richesses de la vie sortir de ses portes. J'ai su alors ce que notre père doit avoir su quand l'homme a emménagé pour la première fois dans le désert, et j'ai pleuré de joie, et j'ai embrassé la terre, j'étais si reconnaissant pour la fin de la douleur. Et ici nous avons la connaissance de la survie de la famille.
Chantez une chanson du souvenir, mes frères en Caïn.
C'est peu clair à nouveau de ce qu'il entend par "père", Caïn ou Dieu.Chantez une chanson du deuil pour ceux qui ont été perdus. La chair de mon frère est boue sous mes pieds. Le goût de son sang est froid sur mes lèvres. Et tous les travaux que l'homme créera, dès maintenant jusqu'à la fin du temps, sont des monuments à ceux que notre père a condamnés et que sa colère a consumé. N'oublions jamais, de peur que nous gagnions sa fureur à nouveau. N'oublions jamais, de peur que les eaux se lèvent encore. Délibérément peu clair, je pense. Le texte implique que tous les deux étaient responsables du déluge. Dieu par le choix pour punir les transgressions de l'homme, et Caïn pour avoir engendré une race de transgresseurs. Il implique également que Caïn, comme Dieu, est indépendant de la race de l'homme. Comme lui, Caïn regarde au-dessus du déluge sans passion d'aucune sorte, ne le craignant pas, n'en étant pas offensée, le sachant simplement devant être. Le flou de la limite entre Caïn et Dieu est un thème répété dans plusieurs de ces sections. Oui, regardez aux lois. C'est tout à fait remarquable, et instructif. Mais quelle mesure de ceci n'est que liberté artistique par l'auteur de ces fragments, et combien ne sont que véritables fantasmes ? Caïn est éternel, il ne peut pas mourir et ses malédictions changent le destin de toute l'humanité. Est-ce que c'est une illusion ? Et il considère que quand ses enfants ont mal agit la terre devrait en être lavée, pour redémarrer. Une stratégie à laquelle Dieu promet de ne jamais recourir à nouveau, mais pas Caïn. C'est le signe annonciateur de la Géhenne ! Ce qui est dit, ici. "Aucun arc-en-ciel n'a-t-il lieu la nuit ?" Signifiant qu'il n'est pas là ou signifiant qu'il ne peut pas se voir dans l'obscurité ? Exactement.
Il est venu le temps après le déluge
où les enfants de Caïn ont cherché leur sire,
mais de lui il n'y avait aucune trace.
Une pitié ces signes ne sont pas mieux décrits.Pas sur les plus hautes montagnes. Pas sur la plaine la plus sèche. Pas dans la forêt la plus profonde. Il nous a laissés, a dit le premier-né. Nous devons suivre notre propre voie. Pourtant nous savions qu'il nous observait toujours car il y avait des signes de cela et nous avons craint la nuit où il reviendrait. Il y a un fragment babylonien du texte qui ajoute certains détails à ce sujet. Oui, mais il confond cette période avec l'annonce de la Géhenne. Tellement que l'on se demande s'il enregistre la saga sous sa forme originale, ou en empruntant aux prophéties postérieurs afin de construire un conte plus impressionnant. L'école babylonienne est (Tache).
Il est venu le temps à la suite du déluge où les enfants de Noé sont descendus du sommet de la montagne.
A nouveau, nous avons l'image répétitive de la mort menant à la vie. Le cycle antique de la moisson annuelle, avec l'hiver dégageant la terre pour la générosité du printemps. Voici quelque chose de l'héritage de Caïn comme cultivateur du sol.Ils ont planté leurs récoltes parmi les os des morts et ont fait venir la vie de la boue de la mort. Comme avec la crue du delta du Nil, les mêmes eaux qui détruisent rendent également la terre fertile d'une nouvelle vie. Sans leur dévastation annuelle, il n'y aurait aucune vie. On paye le prix volontairement. Vous devez avoir des légendes comme cela si vous vivez dans une plaine inondable. Pourquoi pas, quelques peuples sacrifient leurs rois et leurs dieux, croyant que le cycle de mort et de renaissance est valable pour eux aussi. Les celtes, avec Lughnasah. Le Christ. Cain.
Avec le temps ils se sont étendu à travers la terre, car ils avaient été commandés de le faire.
Effectivement Dieu a promis la souveraineté d'Adam au-dessus de toutes les choses vivantes. Noter que ceci exclut les infants de Caïn, qui n'ont plus été comptés parmi les vivants.Ils ont construit de grandes villes, avec des palais de pierre, et ils ont réclamé la domination au-dessus de toutes les choses vivantes car telle était la souveraineté que Dieu leur avait promise.
Il est venu le temps, car les nuits ont passé et le déluge s'évanouissait dans les mémoires, où les fils de Caïn sont venus dans ces villes.
Selon la bible, le premier et le meilleur de chaque génération devaient être mis de côté comme sacrifice au seigneur. Avec ce passage les infants de Caïn se sont établis comme rivaux de Dieu à nouveau.Et parce que nous étions forts, et que nous avions la magie qui a intimidé les mortels, nous sommes devenus les guides des descendants de Noé. Comme Caïn l'avait fait, nous avons pris des mortels pour domestiques. Comme Caïn l'avait fait, nous avons eu des mortels amoureux. Comme Caïn l'avait fait, nous avons réclamé le premier et le meilleur pour les nôtres. Est-ce que cela inclut les mortels ? Oui, en réalité. Les Hébreux conservent toujours une "rançon" rituelle pour leur premier-né, puisque légitimement il est réclamé par le seigneur.
Nous avons fait de nouveaux infants, la troisième génération,
Ceci semblerait indiquer que le rédacteur est de la deuxième génération, pourtant plus tard ce n'est clairement pas le cas. Très probablement ce document est un regroupement de plusieurs documents, par plusieurs auteurs.Ou un faussaire malheureux.
Pour servir ceux qui étaient venus avant et chaque sire régnait sur sa propre couvée comme un roi règne au-dessus de ses sujets.
La création de la cinquième génération et des suivantes ne sont pas mentionnées ici, mais les textes postérieurs impliquent qu'ils n'en étaient aucun à ce moment-là.Ou qu'ils étaient sous-entendu. Ou bien tous ont été tués dans la guerre mentionnée plus tard dans ce texte. Après tout, ils auraient été les plus faibles des infants de Caïn, et utilisé ainsi comme première ligne de bataille par leurs sires. La faiblesse du sang n'a pas existé à ce moment. Chaque génération était aussi forte que celle qui est venue auparavant. Avoir le potentiel pour la puissance n'est pas toujours pas synonyme de la posséder. On peut douter que les premières générations aient bien enseigné aux suivantes l'utilisation de leurs capacités naturelles. Ne voulant pas créer plus de rivaux. Ces choses là ne change pas. Toujours en théorie il pourrait y avoir eu quatre-vingt-dix générations, toutes aussi puissantes que Cain. Une pensée effrayante. En particulier si quelques-uns survivaient à cette période. Seul Caïn n'a pas pu être tué. C'est tout à fait l'avantage à posséder dans les guerres des immortels.
Il est venu le temps, dans les nuits de notre arrogance, que la malédiction du troisième ange a agité notre sang.
L'inclusion de la faim est clairement une référence aux effets du déluge. Après avoir subsisté du sang de cainite pendant un certain temps, les infants de Caïn étaient peu disposés à retourner à un sang plus humble.L'infant en rébellion tourné contre le père, et le sang de Caïn fut répandu sur la terre. Dans l'avarice, dans la faim, dans la fureur, dans le défi, nous avons combattu par de vastes guerres entre nous. Vous lisez trop dans ceci. Le passage peut facilement se rapporter à des chamailleries sur les troupeaux humains. Ou une faim pour la richesse, ou tout autre commodité. Quelle avarice. Vous chercher des excuses pour notre auteur. Je tends à être d'accord avec l'hypothèse du déluge. Après tout, le sang des anciens était puissant au delà de l'imagination. Pouvez-vous imaginer devoir soudainement s'élever et retourner ensuite au sang mortel ? Il semblerait faible comme l'eau par comparaison. Ce qui implique que tous les antédiluviens sont intoxiqués par le sang de leurs descendants, et le meilleur est le plus fort. Cela certainement expliquerait certaines de légendes de la géhenne, dans lesquelles il est dit qu'ils dévoreront tout, pas seulement le faible.
Les armées des mortels ont marché pour notre cause, et ont crié nos éloges, et sont mortes en notre nom ; sans jamais savoir pourquoi.
Leurs a t'on menti, Les a t'on hypnotisés pour servir ou manipuler par la pensée, ont t'ils marché pour leurs propres causes ? Le texte est peu clair.D'autres versions soutiennent la dernière lecture. Peut-être un peu des trois. Cela vous étonnerait-il ?
Leurs palais étaient ensanglantés, leurs villes étaient souillées, et ce n'était pas encore assez pour nous.
Encore la mention de la faim du sang comme force de motivation pour cette génération. Ils s'alimenteraient même sur les leurs.Le frère a combattu le frère pour le plaisir du sang versé. Encore, c'est une révélation ? Cependant (regard aux passages postérieurs) ils ne se sont pas nourris sur leurs pères. Pas encore.
L'infant a combattu le sire pour la puissance.
La puissance temporelle, puisque alors cainites étaient égaux en pouvoir à leurs pères.Guerres de fierté. Il semblait importer peu de qui avait réellement une grande influence, mais il a importé considérablement que ce ne soit pas ses rivaux. Drusilla postule que la deuxième génération de Cainites étaient les vrais rois de ce temps, avec leurs infants agissant en tant que seigneurs vassaux. Si oui, l'instabilité politique a pu avoir été un facteur principal de motivation dans ce conflit. La malédiction de l'ange a garanti l'arrivée inévitable des raisons de la guerre. Ou de la guerre sans raison, au besoin. Vrai. Guerre pour la guerre. L'hymne des Cainites. Jyhad.
En définitive, tous les enfants de Caïn ont été détruits.
Ses propres infants, c.-à-d., la deuxième génération.
Enoch le premier-né, Zyllah sa plus belle, Jabal et Adah et Tubal et Mehujael,
NdT : Selon la Bible il s'agirait de, Hénok, Cilla, Yabal, Ada, Toubal-Caïn, Mehouyahël.texte biblique énumère ces derniers comme enfants et petits enfants de Caïn. Les partageant probablement en fonction du moment de leur étreinte, pour sembler logique de sa part en termes mortels. Ou peut-être ils étaient vraiment de ces générations en termes mortels, et plus tard étreint par notre père. Enoch a pu avoir fait étreindre ses enfants avant son étreinte.
Et ceux qui sont restés sur la terre ont tremblé de crainte à la pensée de la fureur de Caïn, parce qu'ils savaient que sa vengeance serait terrible.
Encore cette fixation sur boire le sang de notre race.Comment est-ce que je dois vous faire face, le sire de mon sire ? Comment est-ce que je dois répondre à votre fureur ? Regardez mon frère est cendre sous mes pieds et le sang d'Enoch, votre infant préféré, est frais sur mes lèvres. Mieux eut valu mourir dans le déluge que de vous faire face maintenant. Mieux eut valu périr dans les feux de la guerre que de connaître votre colère. Plutôt ironique que le déluge de Dieu ait été responsable de ceci, non ? Pourquoi ne serait-il pas ? Il était clairement son intention de condamner les infants de Caïn au conflit éternel. Si la montée des eaux atteignait son objectif, c'est encore mieux.
Il est venu le temps, en ces nuits de sang et de mort, où notre père est revenu parmi nous.
Références claires aux utilisations d'Auspex : notre auteur décrit ceux qui peuvent voir l'aura émotive de Caïn.Si terrible était son allure que nous sommes tombés à genoux à sa vue. Son visage était aussi blanc que l'os blanchi, ses yeux étaient aussi noir que l'abîme, et ceux qui pouvait voir la force de sa fureur se sont détournés pendant qu'il passait, laissant sa puissance les aveuglés. Ceux qui pouvaient voir implique que tous n'ont pas ce pouvoir alors. Étaient ils incapables de l'apprendre. Ainsi qu'aujourd'hui, ou ont-ils simplement choisis de ne pas l'apprendre. Caïn seul détient toutes les voies du pouvoir. Ses descendants ont droit seulement à trois par les droits du sang. Est-ce que cet affaiblissement existait déjà ? Dans ce cas c'est indépendant de la malédiction des clans, ci-dessous. Une bonne manière diabolique pour Caïn d'affaiblir ses infants, de sorte qu'ils n'aient pas pu se tenir contre lui. Personne n'a pu se tenir contre Caïn. La marque de Dieu était toujours sur lui, et on ne pouvait pas lui nuire. Ce qui sans aucun doute est la raison pour laquelle ils l'ont craint aussi intensément. Un geste que rétrospectivement Dieu sans aucun doute regrette. En êtes-vous si sûr ?
Je vous ai donné la vie éternelle, il a crié, et vous l'avez souillée ! Je vous ai donné la domination sur les hommes mortels, et vous en avez abusé.
La domination sur les mortels fait partie du droit du sang des cainites.Vous ne pouvez pas dire qu'un Ventrue a écrit ceci ?
Que est-ce que je dois vous donner maintenant ?
La vie éternelle, ou la deuxième vie, ou la vie au-delà de la mort ?Quelle justice vous convient, mes enfants errants, qui avez détruit ceux qui vous avait donné la vie ?
Pour ce que vous avez fait, je vous maudirai tous, pas simplement avec une poignée de mots, mais chacun selon sa nature, chacun selon son crime.
L'utilisation mélangée des termes Cainite avec ceux des mortels (Infant et enfants, par exemple) indique une fois de plus des auteurs multiples à cette section.Laissant ma malédiction régner dans votre sang pour toujours, la laissant se perpétuer par votre propre étreinte, à chacun de vos infants, et à leurs infants à leur tour.
Et si une nuit vient où vous oubliez mes paroles, et que vous tenter ma colère à nouveau, alors je réveillerai la malédiction en vous et elle vous abattra, plus bas que terre comme des vers qui rampent dans la poussière.
Passage intéressant. S' il se réfère seulement à la malédiction des clans, ci-dessous, car cela signifie que chaque clan sera assailli par ce qui convient à sa faiblesse particulière.D' autre part s' il se rapporte à la totalité de la malédiction, alors il pourrait nous avertir du plus faible de notre race s'élevant contre le fort. Laisser les essayer. Ils apprendront. Prendre garde à la force de la multitude. Comme si les jeunes se faisaient confiance assez longtemps pour réaliser cela. La condescendance est une faiblesse mortelle. Comme vous l'apprendrez sans aucun doute.
Regardez, elle qui n'a pensé à rien sinon à son propre plaisir passager, par son propre plaisir sera asservie.
Toreador.
Lui qui a réclamé l'innocence parce que la bête l'a gouverné, sera esclave de la bête pour toujours.
Gangrel.Non, Brujah. La bête ici se rapporte clairement aux facettes les plus violentes du tempérament cainite. Damner vos yeux, le sort de beaucoup de vous.
Lui qui n'a pris aucune mesure, mais a abandonné les autres à leur destin, sera lui-même banni, et nul ne lui fera confiance.
Ravnos.Ils ont changé un peu, n'est ce pas ?
Elle qui a employé les bêtes sauvages comme alliés pour son massacre, deviendra une bête elle-même, de sorte que tous les hommes la reconnaîtrons.
C'est Gangrel alors.Votre puissance de perception auraient rendu honteux les Grecs.
Lui qui a cherché à cacher ses actes monstrueux, deviendra monstrueux dans le visage, et sera condamné à demeurer dans les abats et l'obscurité.
Nosferatu.D'autres auraient caché probablement leur actes aussi, si ils avaient pu. Ce qui implique que, comme Auspex, Occultation était une discipline que ne possédait pas tous les Cainites. Ou cela pourrait simplement signifier que ses actes étaient plus monstrueux que la plupart. D'autres fragments suggèrent cela.
Lui qui s'est délecter dans l'obscurité de sa propre faim fétide, sera lié pour toujours à cette obscurité, parents du plus vile maudit par Dieu.
Setite.La faim fétide pourrait se rapporter à la convoitise pour le sang d'autres cainites. Si c'est le cas, c'est une justice plutôt tordue, puisque leur propre sang est plus tentant que celui d'autres clans. C'est simplement une rumeur. Vous l'avez goûté, n'est-ce pas ? Vile est clairement une référence au serpent et à ses parents : " Tu seras maudit entre tous les choses vivantes ; tu ramperas sur la poussière et mangeras de la poussière tous les jours de ta vie. " Genèse 3:14. Le serpent est un allié approprié pour notre espèce, car n'est il pas la seule autre créature sur cette terre a avoir été choisi par la malédiction de Dieu pour toutes ses générations ? Bien, excepté pour la race mortelle. Exactement.
Lui qui a aimé la mort pour son propre intérêt portera l'aspect de la mort pour que tous puisse le voir et le craindre.
Ceci clairement a été prévu pour affecter des mortels, puisque les Cainites serait à peine repoussé par un visage livide.Pas une malédiction puissante en ces jours. Où les cainites ont vécu ouvertement, mais une des plus puissante, quand nous devons cacher notre vraie nature un peu mieux. Non, une malédiction très puissante pour un clan qui chérit l'érudition, parce que ils ne peuvent pas gagner facilement accès aux endroits où la connaissance est gardée, conserver en secret et en violence. Il est dit dans une prophétie plus loin que les Cappadociens ne survivront pas à la grande période suivante d'épreuves. Oui, et je suis curieux quant à qui a écrit cela ? Croyez-vous tout que vous lisez ? La crédulité est un trait dont beaucoup héritent avec le sang.
Regardez mon infant le plus fier, pour lequel posséder la fierté l'a trahi.
Si ceci se rapporte à Ventrue, implique-t-il alors qu'il doit s'alimenter sur du sang noble, non ?Laisser le sang de l'humble le rendre malade, et ne lui donner aucune sustentation. Ou du sang qui n'est pas humble à ses yeux. Précisément. J'ai connu un ventrue qui ne s'est alimenté que sur les plus modestes des hommes. Et pouvez-vous affirmer comment il les a jugé ? Peut-être ils ont eu de la valeur à ses yeux. Ou sur ses lèvres. Veuillez nous épargner de tels commentaires. Je n'ai pas besoin de voyager sur des lieues pour lire de telles petites insultes, et je montrerai mon mécontentement à ceux qui me font perdre mon temps.
Regardez mon infant le plus ténébreux, qui a tué avec des ombres. Laisser les ombres voiler son âme, de sorte que tous puissent savoir son crime.
LasombraRéférence intéressante. La tradition déclare que l'âme peut être entrevue dans un miroir, et que les créatures sans âme donc ne se reflètent pas. Garantissant une réponse hostile des hommes mortels, même si ils n'en connaissent pas la cause. Je classe ceci avec les malédictions du Cappadocien et du Nosferatu, destinées au monde mortel plutôt que à leurs camarades cainites. Je sais des courts de Toréador où les Nosferatus ne sont pas bienvenus par leurs seuls visages. Des courts de courte durée, j'en suis sûr. Celui qui insulte un Nosferatu est un imbécile. Un imbécile mort. Il y a de plus mauvaises choses en ce monde que la mort.
Regardez mon infant le moins aimant, qui s'est nourri de la douleur de son frère.
Tzimisce.Laissez le connaître le même tourment dans chaque terre excepté la sienne. Bien, ils sont plutôt venus à bout de celle-ci, n'est ce pas ? Emporter juste votre sol natal avec vous. Vous pouvez vous permettre de penser cela. Ce n'est pas le lieu pour vous désillusionner.
Regardez mon infant le plus mortel, qui a aimé le meurtre pour son propre intérêt.
Assamite.Laisser le être dépendant au goût du massacre, de sorte que tous puissent le craindre et le détester. Oui, c'est vraiment une malédiction effrayante. Vous aimez tuer, aussi je vous ferai aimer tuer plus encore. Je fais confiance à Caïn, il y a eu un autre but à cette malédiction. La longueur du temps ne l'a pas encore révéler sans aucun doute. Elle est la meilleure pour ne pas parler légèrement des assassins. Même ici. Ou pour ne pas parler d'eux du tout.
Regardez mon infant le plus idiot, qui réclame la folie pour son plaisir. Le laisser devenir fou en vérité, de sorte que tous puissent craindre sa compagnie.
Malkavian.C'est un passage que je ne voudrais pas que les Malkaviens voient. S'ils apprennent leur mission avant que Caïn est frapper la peur aux cœurs d'autre Cainites, nous n'entendrons jamais la fin de leur non-sens. Trop tard.
Quand il eut parlé ainsi, c'était toujours la nuit et le silence et pas un n'a osé parler.
Peut-être l'origine du troisième oeil, qui rend les Salubriens si facile à identifier.Pourtant il y en avait un à qui il n'avait pas parlé et tous les yeux se sont tournés vers lui, Le doux Saulot, dont la voie était de soigner, et qui avait cherché à arrêter l'écoulement du sang du père et de l'infant de même. Vous que je ne maudirai pas, Caïn dit, pour vous seul qui étiez immuable. Vous serez le gardien de la promesse de Raphaël, une lueur d'espoir pour ceux qui chercheraient le rachat. Laisser les tous mon infant voir ce que vous êtes, ce qu'elles peuvent connaître quand vous marchez parmi eux. Cela s'est avérée être une malédiction en définitive, quoique, n'est ce pas ? Intéressant comment Cain répète ici le travail des anges qui lui ont rendus visite, n'est-ce pas ?
Tant que vous êtes sur cette terre, ils ne sont pas vraiment perdus.
C'est un cri lointain de ce qu'est devenu le Salubrien.Laissez vous et vos infants être comme des professeurs pour eux de sorte qu'ils puissent s'élever et être sauvés. Et si le jour vient où ils sont si aveugle ou si possédé par une fureur jalouse qu'ils l'enracineraient hors du chemin de la connaissance parmi le jardin des mauvaises herbes alors ce sera leurs propres âmes qu'ils détruisent et si le jour vient où vous n'appréciez pas le cadeau que j'ai donné, alors que la même marque soit tournée contre vous et ceux qui regardent avec jalousie vers vous vous abattront. Vous êtes jeune. Les contes de leur diabolisme sont tout à fait récents. Considérer ceci avant que vous ne jugiez. Et les sources suspecte légère aussi bien. Les usurpateurs ont un certain à nous détourner notre attention ailleurs. Demander vous pourquoi. J'ai entendu dire que les infants de Saulot avaient disparu. Il est difficile de savoir. Il n'y avait jamais grand nombre d'entre eux. Moins maintenant.
Telle était sa puissance, ainsi nous avons entendu ses mots et nous nous sommes reconnus comme doublement damnés.
Il est ironique que la malédiction qui nous concerne tous pour nous lier à la paix soit devenue la plus grande motivation pour le conflit parmi notre espèce.Une fois par la fureur du seigneur, et maintenant par la sienne. Pourtant ce n'était pas tout, il nous a dit à tous, laissez votre sang fier s'affaiblir avec chaque génération, de sorte qu'aucun infant ne puisse surpasser la force de son père ou s'élever contre ceux qui sont venus avant. Ainsi vous serez liés à la paix, asservie par la faiblesse, là où la force a échoué. On pourrait dire qu'avec cette malédiction Caïn a condamné à sa propre lignée à la destruction. Avant ceci, la diablerie était juste un perversion et doit avoir été tout sauf inconnue. Maintenant, car les prophéties nous avertissent, c'est le monstre dans nos âmes, attendant pour nous dévorer tous. Les anges doivent avoir ri cette nuit.
Choisissez votre infant avec soin donc, et contrôler vos générations durant le temps où votre sang peut être si affaibli que votre infant sera à peine plus fort que des mortels.
Octavius Julianus a théorisé que ce point viendra avec la 10ème génération, ou la 11ème au plus tard.Apparemment pas, parce que je connaît un Cainite qui l'a expérimenté avec sa propre progéniture, et il découvrit que la malédiction s'affaiblit après ce point, et un 14ème peut survivre. Cependant c'est le dernier, car Caïn nous a avertit, il est à peine plus fort que des mortels. Il a détruit toutes ses expériences, je supposent ? Sinon, quelqu'un devrait le faire. Peut-être que pendant que le sang de Caïn s'affaiblit, son pouvoir de donner la colère de notre père également. Si oui, un tel Cainite faible ne pourrait-il pas également être exempt du reste de sa malédiction ? Peut-être ainsi. On l'a déjà noté que les caractéristiques de clan sont moins marquées dans les générations plus jeunes. Si c'est le cas, alors l'existence de tels vampires serait doublement dangereuse. Dieu lui-même pourraient être irrités que sa malédiction ai eu tellement peu d'effet, et être amenés de nouveau à la colère. Le faible doit être abattu et détruit pour la sûreté de tous.
Et quand cette nuit viendra, car elle viendra sûrement, je saurai par de tels signes que vous êtes indigne et je reviendrai à nouveau.
Pour maudire ses infants à nouveau ? Pour les détruire ?Pour nous détruire tous si nous n'avons pas fait notre devoir dans la sélection hors des faibles.
Ainsi a parlé notre père, pour punir son infant égaré.
AmenEt quand il eut terminé, il s'est enveloppé dans l'obscurité et nous a quitté en secret, de sorte qu'aucun n'ait pu suivre, de sorte qu'aucun ne puisse répondre, de sorte qu'aucun ne puisse discuter, de sorte qu'aucun ne puisse parler en sa faveur et c'était bien.
Je vous ouvre une voie pour la paix de vos âmes
Même dans ces ténèbres amères Je vous donne la lueur de l'espoir, pour vous et vos enfants Pour attendre le jour où la colère passe, où l'aspiration prend la pas sur la fierté Le nom de cette voie est Golconda Et celui qui la cherche vraiment en son coeur trouvera l'absolution Bien qu'il marche dans la nuit tel un démon Et qu'il porte la malédiction de mille anges |